Dans le paysage politique français, certains cherchent encore à raviver des tensions historiques pour masquer des échecs contemporains. Bruno Retailleau, figure de la droite française, semble en être un exemple frappant.
À travers ses prises de position sur l’Algérie, il tente d’imposer un récit aux relents colonialistes, mais la réalité le rattrape rapidement.
L’histoire a prouvé que ceux qui s’attaquent injustement à l’Algérie finissent par échouer.
En voulant jouer un rôle similaire à celui des généraux français du passé, Retailleau semble ignorer que la page de l’histoire a été tournée.
La seule différence entre les chefs militaires français envoyés pour réprimer la révolution algérienne et ceux du régime nazi est que les premiers n’ont jamais été jugés à Nuremberg.
Cet héritage de crimes impunis nourrit aujourd’hui encore des tensions inutiles.
L’extrême droite française, dont Retailleau est un représentant, semble vouloir instrumentaliser l’Algérie pour détourner l’attention des Français des véritables problèmes qui les préoccupent.
Face à une crise sociale et économique grandissante, ces figures politiques préfèrent agiter le spectre d’un ennemi extérieur plutôt que de proposer des solutions concrètes.
L’affaire Boualem Sansal en est un exemple frappant.
Certains milieux politiques français s’indignent de la position algérienne à son égard, alors même que le droit international reconnaît la souveraineté de chaque pays sur ses propres affaires judiciaires.
Des preuves existent quant aux accusations portées contre Sansal par la justice algérienne, mais cela ne semble pas convenir à ceux qui cherchent à s’ingérer dans les décisions souveraines d’un État indépendant. Enfin, il ne faut pas oublier que la France joue un rôle dans la déstabilisation de l’Algérie en soutenant des mouvements séparatistes tels que le MAK, en collaboration avec d’autres acteurs internationaux.
Cette stratégie, loin de renforcer l’influence française, contribue à la détérioration des relations bilatérales.
Au final, Retailleau et ses semblables échouent dans leur tentative de manipulation.
L’histoire a déjà prouvé que l’Algérie ne se laisse pas dicter sa conduite, et les manœuvres politiciennes de certains ne feront que renforcer cette détermination.
