Le ministère de la Santé palestinien a mis en garde jeudi contre de « graves répercussions » menaçant la vie des patients et des blessés à Ghaza en raison du manque d’oxygène dans les hôpitaux.
Le sous-secrétaire adjoint au ministère de la Santé, Bassam Al-Hamadin, a déclaré dans un communiqué : « Les hôpitaux de Ghaza sont confrontés à des conditions humanitaires extrêmement difficiles compte tenu de la destruction systématique du système de santé, en particulier des stations de production d’oxygène, qui sont les poumons par lesquels les hôpitaux respirent ».
Il a ajouté : « Nous mettons en garde contre les graves répercussions du manque d’oxygène, car il est de la plus haute importance pour sauver la vie des patients et des blessés » suite à l’agression sioniste.
Al-Hamadin a expliqué que « les conditions sont devenues plus difficiles avec le retour des déplacés du sud de la bande de Ghaza vers le nord, ce qui a accru la pression sur les hôpitaux et les établissements de santé de l’enclave ».
Il a appelé à « une intervention urgente des Nations unies et des institutions internationales pour faire pression sur l’occupation afin qu’elle autorise l’entrée des stations d’oxygène et assure la durabilité de l’approvisionnement en oxygène des établissements de santé ».
Le génocide commis par l’armée sioniste entre le 7 octobre 2023 et le 19 janvier 2025 a entraîné la destruction de 34 hôpitaux sur 38, dans un contexte de grave pénurie de médicaments et d’équipements médicaux, selon les dernières statistiques du bureau des médias de Ghaza.
Les agressions ont également mis hors service 80 centres de santé, en plus de détruire 162 autres installations médicales.
Agression sioniste à Ghaza : les hôpitaux frappés par une pénurie d’oxygène

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