Les programmes de lutte contre le VIH au Lesotho risquent de s’effondrer après l’arrêt de l’aide américaine, ont annoncé mardi plus de 30 groupes issus de la société civile lors d’une conférence de presse dans la capitale, Maseru.
L' »arrêt soudain ou la suspension du financement » annoncé par le président américain Donald Trump à la fin janvier a déjà « affecté » les services de lutte contre le VIH et la tuberculose, ont déclaré ces groupes issus de la société civile.
Le Lesotho a l’un des taux de prévalence du VIH les plus élevés au monde.
Environ une personne adulte sur quatre, sur une population totale de 2,3 millions d’habitants, est séropositive, selon le ministère national de la Santé.
Plus de 230.000 personnes recevaient un traitement antirétroviral en 2021, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Pour la tuberculose, le pays a également le deuxième taux d’incidence, estimé à 724 cas pour 100.000 personnes.
Depuis 2016, le gouvernement américain a investi 860 millions de dollars dans les programmes de lutte contre le VIH dans le pays, par le biais du Plan d’urgence du président pour la lutte contre le sida (PEPFAR), ont indiqué ces groupes.
Bien que Washington ait fait marche arrière sur la suspension de 90 jours de l’aide étrangère en annonçant des exemptions pour les cliniques financées par le PEPFAR et les traitements vitaux, de nombreux programmes restent perturbés.
Lesotho : les programmes de lutte contre le sida menacés par l’arrêt de l’aide américaine

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