Les enfants de la bande de Ghaza continuent de subir une crise humanitaire qui s’aggrave, avec un accès aux besoins de base encore extrêmement limité, a averti mardi le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF).
Tess Ingram, porte-parole de l’UNICEF, a fait part de ses conclusions mardi après une visite de deux semaines à Ghaza où elle a pu constater les conditions difficiles dans lesquelles vivent les enfants.
« La crise est loin d’être terminée.
Les enfants de Ghaza souffrent toujours, leurs besoins fondamentaux, nourriture, eau, abri, soins de santé et vêtements, étant largement insatisfaits », a-t-elle déclaré.
Ingram a souligné que « l’ampleur des besoins humanitaires demeure le plus grand défi pour les organisations humanitaires comme l’UNICEF ».
Selon la responsable onusienne, « malgré les avertissements répétés de l’UNICEF et d’autres agences humanitaires depuis décembre 2024, la situation ne s’est guère améliorée ».
L’aide essentielle reste « insuffisante, laissant des milliers d’enfants vulnérables à la malnutrition, aux maladies et à une détresse psychologique permanente », a-t-elle déploré.
L’OMS annonce la reprise de la campagne massive de vaccination contre la polio à Ghaza
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé mercredi qu’une campagne massive de vaccination des enfants contre la polio à Ghaza reprendrait samedi, ciblant plus d’un demi-million d’entre eux.
« L’environnement actuel à Ghaza, notamment la surpopulation dans les abris et les infrastructures d’eau, d’assainissement et d’hygiène gravement endommagées, qui facilitent la transmission fécale-orale, créent des conditions idéales pour une propagation accrue du poliovirus », indique un communiqué de l’OMS.
« Les mouvements de population massifs consécutifs au cessez-le-feu actuel sont susceptibles d’aggraver la propagation de l’infection par le poliovirus », ajoute le texte.
Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, avait souligné précédemment que les priorités actuelles incluent la satisfaction des besoins sanitaires urgents, le soutien au fonctionnement des hôpitaux et des établissements de soins primaires et le transport des patients à l’intérieur et à l’extérieur de Ghaza pour recevoir des soins médicaux spécialisés.
