Médéa : Une exposition consacrée aux bijoux traditionnels algériens au musée public des arts

Une exposition consacrée aux parures et aux bijoux traditionnels algériens à travers l’histoire est organisée au musée public national des arts et des traditions populaires de Médéa, en collaboration avec le musée public national du Bardo (Alger), dans le cadre des échanges entre les musées et la promotion du patrimoine matériel national.
Accessible jusqu’au 10 mars prochain, l’exposition donne un aperçu sur la richesse et la diversité du bijou algérien, à travers une série de photographies et d’illustrations qui témoignent d’un savoir-faire qui remonte très loin dans l’histoire.
Le visiteur aura l’opportunité de découvrir, à travers ces photos et illustrations, une gamme variée de bijoux portés par les femmes dans les grands centres urbains d’Algérie, comme Constantine, Tlemcen, Alger, ou encore les régions de la Kabylie, les Aurès, l’Oasis saharien et le grand Sahara, a indiqué à l’APS, le conservateur principal du patrimoine culture et chef du département de conservation et de restauration du musée national public du Bardo, Mohamed Aissaoui.
L’exposition présente une panoplie de bijoux qui faisaient partie des pièces d’apparat de la femme algérienne dans différentes période de l’histoire du pays, depuis la période antique jusqu’à une époque plus récente, a précisé Aissaoui.
Parmi les bijoux que faisaient la fierté des femmes, le collier « skheb », fait à base de pate odoriférante en forme de triangle, porté surtout dans la région de Constantine, le collier « Sherket Soltan », considéré comme la pièce maitresse de la parure de la femme citadine, l’anneau de cheville « Khelkhal », l’épingle de cheveux « Raacha » et des perles semi précieuses fabriquées avec du corail, a-t-il ajouté.
« Cet évènement culturel offre au visiteur, l’occasion de se faire une idée sur le savoir-faire des orfèvres d’antan, et renseigne sur la parfaite maitrise de la fabrication qu’avaient atteint, à ces époques lointaines, les artisans bijoutiers des différentes régions du pays », a expliqué le conservateur principal du patrimoine culturel du musée national public du Bardo.