EHU d’Oran : Lancement de la Semaine nationale de prévention sous le slogan « Pour un Ramadhan sain et sûr »

Les activités de la Semaine nationale de prévention 2025 de l’EHU d’Oran ont débuté, dimanche matin, sous le slogan « Pour un Ramadhan sain et sûr », avec la participation de médecins de différentes spécialités, mobilisés pour fournir des conseils et des recommandations sur le jeûne et son impact sur diverses maladies, et ce, jusqu’au 20 février.
Un chapiteau a été installé à l’entrée de l’hôpital pour accueillir et orienter les visiteurs, et un programme de quatre jours a été mis en place, avec une spécialité médicale spécifique pour chaque journée, selon la cellule de communication de l’établissement.
Le premier jour (16 février), animé par le service d’endocrinologie et de diabétologie, est dédié à la sensibilisation sur le diabète, l’hypothyroïdie et l’alimentation pendant le mois de Ramadhan.
Le deuxième jour (17 février), animé par le service de neurologie, abordera quant à lui l’épilepsie et son traitement durant le mois sacré.
Le troisième jour (19 février), fera un focus sur la maladie cœliaque, la colite ulcéreuse et l’insuffisance hépatique, avec la participation de médecins spécialisés en gastro-entérologie.
Une partie de cette journée sera également consacrée à la nutrition et à la prévention des troubles digestifs sous la supervision des urgences médicales.
Le quatrième jour (20 février) sera dédié aux maladies rénales chroniques et au syndrome néphrotique (service de néphrologie), ainsi qu’aux anti-coagulants, l’hypertension artérielle, l’insuffisance cardiaque et aux régimes alimentaires pauvres en vitamines (service de cardiologie).
Le Dr Hichem Hamiti, endocrinologue responsable des activités du premier jour consacré aux diabétiques, a souligné que l’objectif principal de cet événement est d’informer les patients sur leur aptitude au jeûne, la gestion de leur médication et l’adaptation de leur régime alimentaire.
Il a également mentionné qu’un test, sous forme de questions notées, permet d’évaluer si un patient diabétique peut jeûner ou non.
Ce test doit être réalisé avant le mois de Ramadhan, a-t-il expliqué, notant que chaque diabétique doit consulter son médecin afin d’obtenir un avis médical et des recommandations sur la possibilité du jeûne et pour l’organisation de ses repas et de son traitement dans le cas où il lui est possible de jeûner.
Des spécialistes en nutrition étaient également présents lors de cette première journée.
Leïla Belhadj, diététicienne au sein du service d’endocrinologie et de diabétologie de l’EHU, a souligné que les patients diabétiques doivent veiller à fractionner leurs repas en trois petits repas (au lieu d’un gros repas à l’Iftar), en plus du S’hour.
Elle a également recommandé une alimentation riche en légumes et en fibres, tout en limitant les sucres raffinés.