Les services de la Gendarmerie nationale à Djelfa ont procédé à la saisie et la destruction de cinquante (50) quintaux de viande rouge impropre à la consommation dans la commune de Ain Oussara et à l’arrestation de six (6) suspects, a indiqué mercredi un communiqué de ce corps de sécurité.
Selon le communiqué, le Groupement territorial de la Gendarmerie nationale de Djelfa a reçu des informations indiquant qu' »un fournisseur transporte et transfère de la viande rouge du sud sans estampille vétérinaire, vers des abattoirs des villes du nord, où elle est marquée du sceau de l’abattoir et des documents administratifs falsifiés pour la faire passer pour une viande locale ».
« En coordination avec le Service central de sécurité alimentaire du Commandement de la Gendarmerie nationale et le Groupement territorial de la Gendarmerie nationale d’Alger, et grâce à une exploitation efficace de l’information, cinquante (50) quintaux de viande rouge ont été saisis à bord de deux camions en provenance d’une ville du nord en direction d’une wilaya du sud », précise la même source.
« Après inspection vétérinaire, il a été constaté qu’il s’agissait de viande d’origine inconnue, provenant de races du sud, transportée sans estampille vétérinaire, ce qui nécessite sa destruction », note le communiqué, ajoutant qu' »après avoir accompli toutes les procédures légales et inspecté l’abattoir, une quantité de têtes de bovins et d’ovins, ainsi que des abats correspondant à la quantité de viande saisie, ont été confisqués ».
L’enquête a conduit à « l’arrestation de six (06) personnes, dont une femme, âgées de 40 à 60 ans, soupçonnées de spéculation illégale visant à perturber le marché en termes de disponibilité, en plus de plusieurs infractions relatives à la loi sur la protection du consommateur et la répression des fraudes ».
La Gendarmerie d’Aïn Oussara a « ouvert une enquête sur l’affaire, avec présentation des parties concernées devant les autorités judiciaires compétentes, et destruction de la viande rouge saisie en coordination avec les autorités administratives concernées », conclut le communiqué.