- La règle est de commencer par du paracétamol (jusqu’à 3g par jour). Le médecin y ajoute très souvent des AINS (anti-inflammatoires). Certaines douleurs du dos peuvent même nécessiter, sur une durée courte, la prise d’antalgiques plus puissants comme des morphiniques.
- Les anti-inflammatoires locaux (gels) sont assez peu efficaces, car la colonne vertébrale est une structure trop profonde pour en ressentir l’effet.
- Les myorelaxants (décontracturants musculaires) peuvent rendre service si des tensions musculaires sont à l’origine du mal de dos, comme dans le cas d’un lumbago. Ils ont peu d’effet sur la sciatique, qui est causée par une irritation du nerf à sa sortie de la moelle épinière, entre deux vertèbres du bas du dos. Cette irritation est souvent due à une hernie discale.
- Des infiltrations de cortisone bien ciblées peuvent alors aider à passer le cap le plus douloureux. Quand ça marche, le soulagement est rapide. Mais on se limite à une ou deux, car ce geste n’est pas anodin.
- Si la douleur est aiguë, on arrête les antalgiques dès qu’elle diminue (souvent après quelques jours).
- En cas de douleur persistante (lombalgie chronique, évoluant depuis plus de trois mois, arthrose), il est plus efficace de les prendre en continu, en essayant de limiter les doses.
Mal de dos : les médicaments antidouleur

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