Les Nations unies se sont alarmées vendredi d’une augmentation rapide du nombre de morts civils au Soudan, blâmant les parties belligérantes pour leur incapacité à protéger les habitants.
« Les attaques indiscriminées, ainsi que les menaces et les attaques dirigées contre les civils, doivent cesser immédiatement », a affirmé le porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme de l’ONU Seif Magango. Le bureau des droits de l’homme de l’ONU a déclaré avoir pu documenter au moins 275 décès de civils entre le 31 janvier et le 5 février, à la suite de bombardements d’artillerie, de frappes aériennes et d’attaques de drones à Khartoum, ainsi qu’au Darfour-Nord, au Darfour-Sud, au Kordofan-Nord et au Kordofan-Sud.
Ces chiffres sont plus de trois fois supérieurs au « nombre déjà élevé » de 89 décès enregistrés la semaine précédente, a-t-il souligné.
Cet organisme souligne que les bilans réels des morts sont probablement bien plus élevés que les chiffres qu’il parvient à vérifier.
Depuis avril 2023, le Soudan est en proie à un conflit opposant l’armée soudanaise et les Forces de soutien rapide qui a causé la mort de milliers de personnes et déplacé plus de 12 millions d’habitants dans le pays.
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