L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé à accélérer les évacuations médicales de la bande de Ghaza, soulignant l’urgence de la situation pour de nombreux patients en état critique, après plus de 15 mois d’agression sioniste.
Lors d’une conférence de presse virtuelle depuis Ghaza, Richard Peeperkorn, représentant de l’OMS dans le territoire palestinien occupé, a décrit la situation sur place d' »inimaginable ». Il a précisé que parmi les 36 hôpitaux de la région, seuls 18 sont partiellement opérationnels.
Soulignant qu’il n’y a personne, ni même le personnel de l’ONU, qui ne soit épargnée par la situation à Ghaza, Peeperkorn a affirmé que « tout le monde lutte contre l’anxiété et la dépression mais que la région ne dispose que de deux psychiatres ».
Cependant, Peeperkorn a noté que certains hôpitaux qui étaient hors service en raison des attaques, ont pu reprendre leurs activités après l’accord de cessez-le-feu, qualifiant cela de « quelque chose de positif ».
Soulignant que « 12 000 à 14 000 patients ont besoin d’une évacuation médicale », Peeperkorn a indiqué que la moitié de ces patients ont été blessés dans les attaques tandis que les autres souffrent de maladies chroniques.
Bien que le poste-frontière de Rafah ait été ouvert pour permettre certaines évacuations, Peeperkorn a insisté sur le fait que cette mesure reste insuffisante.
« Nous avons besoin de corridors médicaux supplémentaires », a-t-il insisté. Concernant les attaques visant les établissements de santé à Ghaza, Peeperkorn a révélé que 670 frappes des forces d’occupation sionistes avaient ciblé ces infrastructures depuis le 7 octobre 2023, faisant 886 martyrs, dont des médecins et des civils.