Palestine : Des milliers de personnes défilent à Bruxelles pour exiger un cessez-le-feu permanent à Ghaza

dknews
8 Min Read

Des milliers de personnes ont défilé dans les rues de Bruxelles appelant à un cessez-le-feu permanent à Ghaza et exhortant le gouvernement belge et l’Union européenne (UE) à sanctionner l’entité Sioniste.

Les manifestants, environ 7.000 selon la police belge, ont demandé la protection de la population palestinienne, la libération des Palestiniens détenus pour des raisons politiques et l’accès à l’aide internationale pour la population de Ghaza, confrontée à une situation d’urgence humanitaire.
Sur les réseaux sociaux, les organisateurs ont également exhorté le gouvernement belge à imposer un embargo militaire international complet contre l’entité sioniste, à soutenir, devant la Cour internationale de justice (CIJ), la plainte de l’Afrique du Sud contre cette entité pour génocide, et à pousser l’UE à suspendre son accord d’association avec elle en raison des violations des droits de l’Homme dans l’enclave palestinienne.
Les participants à cette marche organisée dimanche par des dizaines d’ONG belges dont 11.11.11 et Amnesty international Belgique ont scandé des slogans tels que « Libérez, libérez la Palestine » et « Arrêtez, arrêtez le génocide » alors qu’ils défilaient dans la capitale belge.
De nombreux participants à la manifestation portaient des pancartes sur lesquelles figuraient des prénoms afin de « donner un visage au nombre de morts à Ghaza ».
Selon les autorités sanitaires de l’enclave palestinienne, plus de 47.000 palestiniens sont tombés en martyrs et plus de 110.000 ont été blessés durant les 15 mois d’agression sioniste génocidaire contre la bande de Ghaza.
Pour les manifestants, le cessez-le-feu, entré en vigueur la semaine dernière, ne garantit pas encore la fin de l’agression sioniste contre les Palestiniens de Ghaza.
« Le cessez-le-feu a été une bonne nouvelle, bien sûr », a affirmé Wies de Graeve, directeur de la branche flamande d’Amnesty International Belgique.
Toutefois, il a estimé que les conditions de vie à Ghaza continuent à « mettre les Palestiniens en danger » et qu’il est « important de maintenir et d’établir un embargo complet sur les armes à destination de l’entité sioniste ».
Il a exhorté, à ce titre, le gouvernement belge ainsi que l’UE à soutenir pleinement la Cour pénale internationale (CPI) dans son enquête sur l’agression génocidaire sioniste contre Ghaza.
«  »Si nous n’envisageons pas cette question dans le contexte plus large de la fin de l’occupation et du système d’apartheid commis contre les Palestiniens, nous ne verrons jamais une véritable solution qui respecte les droits de l’Homme de tous les habitants de la région », a-t-il soutenu.

Ghaza: la Ligue arabe rejette les tentatives visant à expulser le peuple palestinien de ses terres

La Ligue des Etats arabes a rejeté lundi les tentatives visant à expulser le peuple palestinien de sa terre, qualifiant cela de « violation du droit international ».
« Les tentatives visant à expulser le peuple palestinien de ses terres, par le déplacement, l’annexion ou l’expansion des colonies, se sont révélées infructueuses dans le passé et sont inacceptables.
Elles constituent une violation du droit international, car la déportation forcée et le déplacement de personnes de leurs terres ne peuvent être qualifiés que de nettoyage ethnique », à indiqué le secrétariat général de la Ligue des Etats arabes. « Le seul véritable moyen pour parvenir à la stabilité et à la paix au Moyen-Orient est de mettre en œuvre la solution à deux Etats (…) », ajoute la même source.

Amman et Le Caire rejettent fermement tout déplacement des Palestiniens de leur terre

La Jordanie et l’Egypte ont exprimé unanimement leur ferme rejet des tentatives de déplacement de la population palestinienne de sa terre et de sa patrie, réaffirmant leur soutien « continu » aux droits légitimes du peuple palestinien, notamment le droit au retour et à édifier son Etat indépendant.
« La stabilité des Palestiniens sur leur terre est une constante jordanienne qui n’a pas changé et ne changera pas », a affirmé le vice-Premier ministre jordanien et ministre des Affaires étrangères et des Expatriés Ayman Safadi dans des déclarations à la presse, après sa rencontre dimanche avec la Coordonnatrice spéciale par intérim pour le processus de paix au Moyen-Orient, Coordonnatrice principale pour les affaires humanitaires et la reconstruction à Ghaza, Sigrid Kaag.
Safadi a exprimé aussi la détermination de son pays à poursuivre ses efforts « pour reconstruire Ghaza jusqu’à ce que les conditions de vie des Palestiniens soient améliorées ».
« Les gens méritent d’être traités après toutes ces souffrances, après toutes ces destructions et après tous ces meurtres », a-t-il encore dit en référence à plus de 15 mois d’agression génocidaire sioniste contre Ghaza qui a fait plus de 47.000 martyrs en majorité des femmes et des enfants et laissé l’enclave en ruines.
Et d’insister: « Notre position selon laquelle la solution à deux Etats est la voie à suivre pour parvenir à la paix est fixe et immuable. Notre rejet du déplacement est fixe et immuable. Il s’agit non seulement d’une position fixe et inébranlable dont le Royaume ne peut pas dévier, mais elle est aussi une position qui ne peut être modifiée par aucun Etat ».
Selon Safadi, « la priorité est désormais de consolider le cessez-le-feu (en vigueur à Ghaza depuis le 19 janvier), d’apporter de l’aide, d’atténuer les souffrances de notre peuple à Ghaza, puis de lancer un effort commun pour parvenir à une paix qui garantisse les droits du peuple palestinien et incarne l’Etat palestinien indépendant…, afin que toute la région puisse jouir de la sécurité et de la paix ».
Pour sa part, l’Egypte, par le biais de son ministère des Affaires étrangères, a réaffirmé son « soutien continu » aux droits légitimes du peuple palestinien sur sa terre et sa patrie, ainsi qu’aux principes du droit international et des traités internationaux.
Dans un communiqué publié dimanche soir, le ministère égyptien a exprimé « son rejet de toute atteinte aux droits inaliénables des Palestiniens, que ce soit par la colonisation ou l’annexion de terres, ou par l’évacuation de ces terres de leurs propriétaires ou par l’encouragement au transfert ou au déracinement des Palestiniens de leurs terres, que ce soit temporairement ou à long terme, d’une manière qui menace la stabilité et laisse présager une extension supplémentaire du conflit à la région, et compromet les chances de paix… ».
Le ministère égyptien des Affaires étrangères a également affirmé l' »adhésion de l’Egypte aux principes du règlement politique de la question palestinienne », soulignant qu’elle reste « la question centrale au Moyen-Orient ».

Share This Article
Leave a Comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *