En l’espace de 15 journées, 13 clubs ont enregistré le départ de leur entraîneur, principalement
pour insuffisance de résultats.
Décidément, le phénomène de la valse des entraîneurs reprend de plus belle dans le championnat professionnel.
Preuve à l’appui : en l’espace de huit journées, 13 clubs ont enregistré le départ de leur entraîneur, principalement pour insuffisance de résultats et autres motifs.
À l’instar des années précédentes, la quasi-majorité des équipes de l’élite a connu une instabilité criante au niveau de son encadrement technique, alors que la phase allée n’est même pas bouclée.
Ils sont plusieurs clubs à prendre la décision de mettre fin aux fonctions de leur coach, particulièrement les équipes les plus huppées du pays, à l’image du MC Alger, du CRB et de la JS Kabylie, pour ne citer que ceux-là.
Les clubs algériens dits professionnels continuent à être des mauvais élèves en matière de stabilité et de pérennité de leur barre technique.
Sinon, comment expliquer le nombre impressionnant d’entraîneurs limogés ou qui ont démissionné depuis le début de la saison ? En fin de la phase aller du championnat ligue 1 Mobilis, dix-huit entraîneurs ont déjà sauté !
Et c’est le club de CR Belouizdad qui a ouvert le bal, alors que le nouvel exercice n’a même pas débuté.
En effet, le championnat d’Algérie a été, pour le moins que l’on puisse dire, fatale pour le technicien français Martines, après un mauvais départ en championnat ligue une et la champions league Africaine dont le contrat avait été résilié pour un motif des mauvais résultats enregistre par la formation Belouizdadi.
Les Rouge et Blanc ont, par la suite, confié la barre technique à son adjoint Abdelkader Amrani qui vient de quitter à son tour la barre technique du CRB et ce, pour le reste de la saison.
Mais la direction du club va encore changer d’entraîneur, préférant faire revenir un autre Français, à savoir Baumelle.
Le MCA a consommé pour le moment un entraîneur qui gagner le titre du championnat Baumelle.
Et puis le nouveau promu de la première division la formation de la vallée de la Soummam olympique d’Akbou, commencer par le Tunisien Moeaz Bouakez , juste après c’est au tour de Mounir Zaghdoud et maintenant c’est l’entraineur français qui a pris les commande des Akbouciens Lavane qui vient d’être engagé par le premier responsable de Akbou Karim Takka .Pour l’ESS a limoge l’entraineur Bendris a été remplacé par le coach tunisien El Kouki qui connais bien la maison des Aigles Noir de Sétif.
la JSK a fait un entraineur allemand Zinnbauer appel à pour redresser la barre, et l’entraîneur en question a réussi sa mission, parvenant même à qualifier les Canaris et joueur les premiers rôles du championnat cette sais afin d’espéré de jouer une compétition africain dès la saison prochaine.
Le MCO en a déjà consommé deux, soit une moyenne d’un entraîneur limogé chaque journée de championnat.
A ce rythme, on risque d’atteindre facilement la vingtaine d’ici la fin de la phase allé.
Et encore heureux que la LFP limite le nombre de licences d’entraîneur délivrées aux clubs à deux par saison.
Sinon, il s’en trouvera qui consommeront jusqu’à trois ou quatre par saison.
Et ce phénomène n’est pas nouveau pour nos clubs.
Depuis toujours, la valse des entraîneurs a animé le championnat national au point de devenir un fait banal qui n’interpelle presque plus personne.
Ainsi, à la fin de chaque mercato hivernal tout le temps mouvementé, commence celui des entraîneurs qui se prolonge sur toute une saison.
Pourtant, avec les nouveaux règlements, les clubs sont souvent appelés à payer de grosses fortunes en guise d’indemnités de départ aux entraîneurs dont ils se séparent, mais cela ne semble alarmer personne.
L’instabilité est ancrée de sorte que dès que les choses ne tournent pas rond, on limoge l’entraîneur.
De quoi s’interroger sur le bien-fondé du «projet sportif» prôné par les dirigeants de clubs algériens, mais qui est réduit, force est de le constater, à un vulgaire slogan destiné à la consommation.
Par ailleurs, la ferveur des fans peut rapidement se transformer en colère.
Les dirigeants cèdent souvent à cette pression en sacrifiant l’entraîneur.
Enfin, beaucoup de clubs semblent naviguer à vue, sans véritable stratégie à long terme.
L’entraîneur devient alors le fusible idéal en cas de contre-performance.
Il est urgent que tous les acteurs du football algérien prennent conscience de l’impact néfaste de cette instabilité chronique.
Sans un changement radical de mentalité, c’est tout l’avenir du football national qui pourrait être compromis.
La balle est désormais dans le camp des dirigeants : sauront-ils faire preuve de la patience nécessaire pour construire des projets sportifs durables ?
F YANIS