Cessez-le-feu à Ghaza : l’entité sioniste entame la libération de 200 prisonniers palestiniens

dknews
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L’entité sioniste a entamé samedi la libération des 200 prisonniers palestiniens, en échange de quatre détenues libérées par le Mouvement de résistance palestinien Hamas, ont rapporté des médias.
Des images diffusées par la chaîne de télévision El Djazeera ont montré trois bus à bord desquels se trouvaient 114 prisonniers Palestiniens libérés des geôles sionistes arriver dans la ville de Ramallah, en Cisjordanie occupée.

Il s’agit du deuxième groupe de prisonniers Palestiniens libérés dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu à Ghaza, entré en vigueur dimanche dernier, et dont la première phase doit durer six semaines.
Cette première étape prévoit la libération de 33 prisonniers sionistes contre quelque 1.900 détenus Palestiniens.
Peu avant la remise en liberté des prisonniers Palestiniens, le mouvement de libération palestinien Hamas avait remis à la Croix-Rouge quatre soldates sionistes.

La guerre sioniste « a effacé 60 ans de développement » à Ghaza (chef du PNUD)

L’agression génocidaire sioniste qui a ravagé pendant plus de 15 mois la bande de Ghaza, « a effacé 60 ans de développement » dans l’enclave palestinienne, estime le chef du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), évoquant « une destruction physique extraordinaire ».
« Environ deux tiers de toutes les constructions de l’étroit territoire palestinien ont été détruits ou endommagés par les intenses bombardements de l’armée (sioniste), et l’enlèvement des 42 millions de tonnes de gravats sera dangereux et complexe », a souligné Achim Steiner, lors du Forum économique de Davos.

« Probablement entre 65 et 70% des bâtiments de Ghaza ont été entièrement détruits ou endommagés », explique le responsable, « mais nous parlons aussi d’une économie qui a été détruite, où nous estimons qu’environ 60 ans de développement ont été perdus dans ce conflit en 15 mois ».
« Deux millions de personnes qui vivent dans la bande de Ghaza ont perdu non seulement un foyer, mais aussi les infrastructures publiques, les systèmes de traitement des eaux usées, les systèmes d’approvisionnement en eau potable et la gestion publique des déchets », a poursuivi M.
Steiner.

« Pratiquement, toutes les écoles et tous les hôpitaux ont été gravement endommagés ou détruits », déplore le chef du PNUD.
« C’est une destruction physique extraordinaire qui s’est produite », a-t-il dit.
Et de souligner encore: « Lorsque nous parlons de reconstruction, il ne s’agit pas ici d’un ou deux ans.
Il s’agit d’années et d’années pour arriver même à un début de reconstruction, de l’infrastructure physique mais aussi de toute une économie ».
Il souligne aussi que « les gens avaient des économies.
Ils avaient des prêts.
Ils avaient investi dans des entreprises.
Et tout cela est perdu.
Nous parlons donc de la phase physique et économique, et même, d’une certaine manière, de la phase psychosociale de la reconstruction ».
A elle seule, la phase de la reconstruction physique coûterait « des dizaines de milliards de dollars », estime t-il encore, ajoutant que « nous sommes confrontés à une énorme difficulté pour mobiliser des fonds à cette échelle ».
Un cessez-le-feu est entré en vigueur le 19 janvier à Ghaza, après près de 16 mois d’agression sioniste dévastatrice ayant fait plus de 47.000 martyrs palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, tandis que la majeure partie de l’enclave est en ruines, avec des centaines de milliers de personnes sans abri et dépendantes de l’aide extérieure pour survivre.

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