Le port sec de la commune de Tixter (20 km à l’est de Bordj Bou Arreridj) sera « bientôt » rouvert, a indiqué, jeudi, le wali Kamel Nouicer.
S’exprimant lors d’une rencontre avec les investisseurs et les opérateurs économiques de la wilaya, sous le slogan « l’investissement dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj, réalité et perspectives », le chef de l’exécutif local a précisé qu’il a été décidé de rouvrir le port sec de Tixter, le qualifiant « d’un des plus importants ports secs en Afrique du Nord, susceptible de générer des recettes de l’ordre de 3 milliards de dollars par an ». Cette importante structure économique permettra, une fois rouverte, de « diminuer la charge des opérateurs économiques en matière d’opérations d’importation ou d’exportation en réduisant le temps d’attente pour le chargement et le déchargement des marchandises, tout en accélérant le processus d’exportation en simplifiant les formalités douanières qui seront effectuées au niveau du port sec, et en exploitant la voie ferrée mitoyenne pour le transfert des marchandises vers les ports maritimes », selon le même responsable. D’autre part, le wali, soulignant que ses services « veillent à offrir un environnement favorable aux investisseurs », a évoqué, à cet égard, les mesures prises pour améliorer le climat de l’investissement à travers, notamment, l’aménagement des zones industrielles de Mechta Fatima (commune d’El Hammadia) et de Ras El Oued, et leur raccordement aux réseaux de l’électricité et du gaz, ce qui a permis, a-t-il affirmé, l’activation de nouveaux investissements.
M. Nouicer s’est enquis, avant la clôture de cette rencontre, des préoccupations des investisseurs, et pris note de toutes les suggestions et observations qui s’inscrivent dans le cadre des efforts des pouvoirs publics pour améliorer l’environnement de l’investissement dans la wilaya.
Le port sec de Tixter, qui couvre, à 20 km à l’est de Bordj Bou Arreridj et à 30 km de Sétif, une superficie de 55 hectares, constitue une « extension naturelle » du port de Béjaïa en réduisant la charge sur ce dernier, avec une capacité de 740.000 tonnes de marchandises par an.
