Conseil de la nation : Le discours du président de la République intervient dans un contexte où l’Algérie a élevé le niveau de ses ambitions

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Le discours du président de la République intervient dans un contexte où l’Algérie a élevé le niveau de ses ambitions (Conseil de la nation) ALGER, 30 déc 2024 (APS) – Le Bureau du Conseil de la nation a salué, lundi, la teneur du discours prononcé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, dimanche, devant les deux chambres du Parlement, estimant que ce discours intervient dans un contexte où « l’Algérie nouvelle et triomphante a élevé le niveau de ses ambitions, renforcé ses objectifs et relevé le défi de respecter ses engagements et de concrétiser ses promesses », indique un communiqué du Conseil de la nation.

« Le président du Conseil de la nation, M. Salah Goudjil, a présidé une réunion du Bureau du Conseil de la nation élargi aux présidents des commissions permanentes, aux présidents des groupes parlementaires ainsi que le Questeur parlementaire, suite à la participation du Conseil de la nation aux travaux de la session extraordinaire du Parlement, réuni en ses deux chambres, organisée dimanche 29 décembre 2024 au Palais des Nations, sur convocation du président de la République », précise la même source.

Ainsi, « le Bureau du Conseil de nation, élargi, présidé par M. Salah Goudjil et au nom des membres du Conseil, adresse ses remerciements sincères et sa profonde reconnaissance au président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour le contenu du discours-programme qu’il a prononcé devant les représentants du peuple réunis en session parlementaire extraordinaire et salue les perspectives positives issues des efforts fructueux et des initiatives dynamiques entreprises par les institutions de la République tout au long de l’année écoulée, tant sur le plan national qu’international ».

En ce sens, « le discours-programme, véritable document de référence, est un bilan substantiel qui intervient au cœur de la dynamique actuelle de l’édification nationale et des politiques judicieuses impulsées par le président de la République », relève le communiqué, soulignant qu’il s’agit d' »une opportunité constitutionnelle pour rappeler les efforts de l’Etat, les initiatives des autorités publiques, ainsi que les acquis, réalisations et défis ».

Le Conseil de la national relève aussi que « ce discours a permis de débattre et d’évaluer l’état de la nation, de mettre en avant ses atouts dans la configuration politique et économique nationale et régionale, tout en garantissant sa sécurité alimentaire, énergétique et hydraulique et en préparant un avenir prospère à moyen et long termes », relevant que « le discours a souligné l’importance de la diversification de l’économie, la poursuite de la lutte contre la corruption, le respect de l’Etat de droit, la création des richesses et des emplois, ainsi que de l’approfondissement et de l’enracinement de la véritable pratique démocratique à commencer par l’amendement imminent des Codes de la commune et de wilaya, suivi, dans une phase ultérieure, de la révision des lois sur les partis politiques, les associations et la réorganisation territoriale du pays ».

Le Bureau du Conseil a également noté que « ce discours d’évaluation et de diagnostic constitue une source d’inspiration et de rappel », faisant observer qu’il intervient dans « un contexte où l’Algérie nouvelle et triomphante a élevé le niveau de ses ambitions, renforcé ses objectifs et relevé le défi de respecter ses engagements et de concrétiser ses promesses, en sus du fait que ce discours s’inscrit dans une phase où l’Algérie explore les voies de la réussite sous divers angles, identifie les lacunes à combler et les mesures à adopter pour prévenir les écueils à venir, dans le but d’atteindre le salut espéré et recherché ».

« Une Algérie qui surmonte les obstacles que certains tentent de placer sur son chemin, qui veille à ne pas dévier des fondements et des repères solides qui maintiennent la structure de l’Etat algérien, éclairé et fidèle à la voie des martyrs et des moudjahidines, attaché aux valeurs de ses ancêtres », ajoute le communiqué, ajoutant que « l’Algérie de Novembre, porteuse d’espérance et ouvrant de nouvelles perspectives, ravive en nous la flamme du patriotisme, la fierté de la Révolution et nous insuffle une force renouvelée ».

A cet égard, le Bureau du Conseil de la Nation élargi « salue l’idée du dialogue national que le président de la République s’apprête à lancer », réaffirmant que « l’Algérie, sous la direction du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, et avec le soutien de l’Armée nationale populaire, digne héritière de l’Armée de libération nationale, fleuron de la nation et de la patrie, ainsi que de tous les corps de sécurité, est pleinement consciente des menaces que représentent certaines entités et cercles ».

« Ces derniers, se proclamant de démiurges de la liberté et souvent soutenus par leurs semblables, arrogants et ignorants des réalités, tentent à maintes reprises de diffamer l’Algérie avec des accusations infondées et des supputations que la raison rejette et que les preuves réfutent », souligne le communiqué du Conseil de la nation.

Le Bureau rappelle que « la vérité est claire et éclatante et ne peut être dissimulée et que l’unité nationale demeure la seule voie du salut face aux dangers qui guettent le pays » A cet effet et en cette « période marquée par des bouleversements historiques profonds et une effervescence sans précédent dans certaines régions », le Bureau du Conseil de la nation exhorte le peuple algérien à mettre « les intérêts de la nation au-dessus de toute considération, à renforcer la cohésion nationale, resserrer les liens et à ne ménager aucun effort pour maintenir son unité ».

Il exprime sa « pleine confiance en la dignité du peuple algérien, un peuple fier qui ne trahit ni sa foi pour une bouchée de pain ni son honneur pour une vie de bassesse », soulignant « le souci renouvelé du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, de préserver le dossier de la mémoire collective de la nation, ainsi que la place qu’il occupe dans la conscience nationale ».

Il a ajouté que le président de la République « insiste sur l’importance de ne pas oublier ce dossier, de ne pas en minimiser la portée et de ne pas pardonner ni tolérer la France coloniale et toute tentative d’effacer ou d’occulter ce chapitre de l’histoire ».

Le Bureau loue également « l’engagement personnel du Président à maintenir le caractère social de l’Etat et l’indépendance des décisions politiques et économiques de l’Algérie nouvelle et victorieuse », relevant que ces engagements sont considérés comme « des facteurs renforçant les bases du bien-être, de la dignité et de la fierté de la nation, ainsi que son honneur et son prestige ».

Pour le Conseil de la nation, « tous ces éléments font du Président de la République une figure digne de la confiance du peuple algérien, consolidant ainsi ce lien sacré et cette relation solide et indéfectible entre le Président et le peuple », réitérant à cet égard « sa confiance inébranlable au président de la République, garant de la souveraineté nationale et architecte de son édification structurelle, ainsi que son soutien indéfectible et total à toutes les initiatives et démarches entreprises par le Président ».

Le Bureau du Conseil de la nation exprime également « sa fierté et son admiration pour les positions de principe honorables de la diplomatie algérienne, qui s’évertue à consolider les bases d’une paix durable, à trouver des solutions efficaces aux causes justes dans le monde, à lutter contre toutes les formes de colonialisme et à soutenir le droit des peuples à la liberté, à l’émancipation et à l’autodétermination », réaffirmant que l’Algérie « se dévouera à jamais aux causes palestinienne et sahraouie ».

Pour ce faire, l’Algérie « a mobilisé sa mission permanente auprès des Nations Unies, adoptant un ton ferme et diplomatique, basé sur la sagesse, l’égalité, l’affrontement, la prospective éclairée et l’héritage immuable de Novembre », conclut le communiqué du Conseil de la nation.

Discours de Tebboune à la nation : Le président de la République réitère son attachement à la préservation de la Mémoire nationale

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a réitéré, dimanche à Alger, son grand attachement à la préservation de la Mémoire nationale et de la dignité des aïeux, Moudjahidine et Chouhada de la résistance populaire et de la glorieuse Révolution de libération.

Dans son discours à la Nation devant les deux chambres du Parlement au Palais des Nations (Club des Pins), le président de la République a longuement évoqué « l’histoire honorable de notre pays et la Mémoire nationale de la Nation algérienne ».

« Je me considère comme fils de Chahid, le fils de Boubaghla, de Cheikh Amoud, du colonel Amirouche, de Mostefa Ben Boulaïd, du colonel Lotfi et de tous les Chouhada de l’Algérie.

Nous ne renoncerons jamais à notre dignité et à celle de nos aïeux, Chouhada et Moudjahidine, et nous la préserverons ».

« Nous préservons notre Mémoire nationale et nous y attachons une grande importance », a poursuivi le président de la République, rappelant que « lorsque le colonisateur a foulé le sol de l’Algérie, le peuple algérien était instruit et l’Algérie était un grenier de blé, mais la colonisation a commis massacre après massacre à travers tout le territoire de notre pays, n’apportant que destruction, ruine et extermination du peuple ».

Evoquant « le génocide commis contre le peuple algérien durant la période coloniale dans plusieurs régions telles que Zaatcha et Laghouat, les 45.000 martyrs des manifestations du 8 mai 1945, les autres massacres perpétrés, les enfumades, ainsi que les 500 crânes détenus par la France dont nous n’avons récupéré que 24 », le président de la République a affirmé que « la valeur de nos martyrs tombés durant la résistance et la glorieuse Révolution de libération est bien plus précieuse que des milliards de dollars.

Je ne demande pas à l’ancien colonisateur de réparations matérielles mais bien la reconnaissance de ses crimes ».

Et d’ajouter que « l’ancien colonisateur est devenu par la suite une puissance nucléaire, mais il a laissé en Algérie des maladies résultant de ses essais nucléaires dont souffrent encore aujourd’hui nos compatriotes dans le Sud ».

S’adressant à l’ancien colonisateur, le président de la République a déclaré : « Ne nous donnez pas d’argent, mais venez nettoyer les sites que vous avez contaminés ».

Il a souligné, dans ce sens, que « le différend avec le colonisateur d’hier autour de la mémoire est sans arrière-pensée ».

« Les Algériens ont un droit imprescriptible et ils exigent la reconnaissance des massacres commis par le colonisateur », a-t-il insisté.

« Nous ne pouvons faire confiance à ceux qui renient le message des Chouhada et des Moudjahidine », a-t-il affirmé.

Le président de la République a, à cette occasion, tenu à exprimer sa reconnaissance à tous les responsables qui ont dirigé l’Algérie au lendemain de l’indépendance pour leur fidélité au message des Chouhada et aux principes de la Révolution du 1er Novembre 1954, notamment à travers l’instauration des fondements de l’Etat social.

Il a réaffirmé, dans ce contexte, sa forte volonté de poursuivre les efforts d’édification et de consolidation des acquis réalisés, grâce à la confiance des Algériennes et des Algériens et à leur constante mobilisation au service de leur patrie.

Tebboune réaffirme la poursuite du soutien de l’Algérie aux causes palestinienne et sahraouie

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a réaffirmé, dimanche à Alger, la poursuite du soutien de l’Algérie aux causes justes dans le monde, notamment les causes palestinienne et sahraouie.

« Nous continuerons à soutenir le peuple palestinien dans sa lutte pour le recouvrement de ses droits légitimes », a dit le président de la République dans son discours à la Nation devant les deux chambres du Parlement au Palais des Nations (Club des Pins).

« Nous sommes avec la Palestine et avec tous les peuples opprimés dans le monde », a-t-il ajouté.

« Depuis le début de son mandat en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, l’Algérie mène une bataille pour la cause palestinienne », a souligné le président de la République, assurant que « l’Algérie demeurera aux côtés de la Palestine jusqu’à l’établissement de son Etat indépendant avec El-Qods pour capitale ».

Le président de la République a également réaffirmé la position constante de l’Algérie à l’égard de la question du Sahara occidental, soulignant que cette position « ne changera pas tant que le peuple sahraoui n’aura pas exercé son droit à l’autodétermination ».

Cette position « ne revêt aucune animosité envers une quelconque partie ou un Etat », a-t-il dit.

Et de rappeler que la question du Sahara occidental est inscrite au niveau de l’ONU « en tant que question de décolonisation » et que « son dossier est soumis à la Commission onusienne de décolonisation ».

« L’idée d’autonomie est une idée française et non marocaine.

Nous le savons depuis des décennies », a soutenu le président de la République.

Et d’ajouter que les options de règlement qu’ils proposent sont « des choix entre le mal et le pire alors qu’il s’agit d’une question de décolonisation et d’autodétermination », réaffirmant le respect par l’Algérie de la légalité internationale et du droit international.

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