Des Journées de la poésie populaire révolutionnaire ont été ouvertes, mercredi à Naâma, avec la participation de 20 poètes en provenance de plusieurs wilayas du pays pour déclamer des « kasida » dédiées à l’exaltation de la glorieuse Révolution de libération et à la gloire de ses artisans.
Cette manifestation est organisée par la Maison de la culture « Ahmed Chami » de Nâama en collaboration avec l’association « Oyoun » pour le patrimoine, la créativité et les arts de la wilaya de Nâama, dans le cadre de la commémoration des manifestations du 11 décembre 1960, indique-t-on.
Elle réunit des poètes issus de 10 wilayas pour déclamer des œuvres célébrant les sacrifices et les luttes du peuple algérien contre l’occupant français, tout en mettant en avant les valeurs de patriotisme des Moudjahidine, ainsi que l’importance de préserver la mémoire nationale pour les générations futures, ont souligné les organisateurs.
Le directeur de la Maison de la culture de Nâama, Karim Youssef, a indiqué qu’en plus des récitals poétiques des créateurs et des créatrices présents à cette manifestation, des conférences seront également animées par des enseignants et des spécialistes du Centre universitaire de Nâama.
Ces conférences porteront sur la littérature révolutionnaire, la poésie engagée et les représentations de la Révolution de libération dans la poésie populaire locale.
Le poète Ammar Ghrib, originaire de Nâama, qui a inauguré ces journées avec son poème « Nous te jurons, ô ma patrie », a rappelé que les poètes ont utilisé leurs plumes en parallèle avec les armes dans leur combat contre le colonisateur français pour la liberté et l’indépendance.
Selon lui, cela constitue un « héritage littéraire d’une immense valeur historique, qui mérite d’être valorisé ». Il est à noter que cette manifestation comprend également des expositions de photographies, de livres et d’objets du patrimoine matériel propre à la région.