Plusieurs Palestiniens, dont des enfants et des femmes, sont tombés en martyrs et d’autres ont été blessés, dimanche, dans de nouveaux raids de l’armée d’occupation sioniste sur plusieurs quartiers de la ville de Ghaza, selon l’agence de presse palestinienne Wafa.
Cités par Wafa, des témoins oculaires ont rapporté qu’au moins cinq Palestiniens sont tombés en martyrs et de nombreux autres ont été blessés, tôt dimanche, dans des bombardements des avions de guerre de l’armée d’occupation sioniste prenant pour cible le quartier Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Ghaza.
Toujours dans le centre de la ville de Ghaza, une femme est tombée en martyre et plusieurs autres ont été blessées lorsque l’armée d’occupation sioniste a bombardé un appartement résidentiel près de la mosquée Yarmouk, a encore rapporté l’agence de presse Wafa, notant que d’énormes dégâts ont été causés aux habitations des riverains.
Les forces d’occupation sionistes poursuivent leur agression contre la bande de Ghaza, par voie terrestre, maritime et aérienne, depuis le 7 octobre 2023, entraînant la mort en martyrs de 44.
664 Palestiniens, dont une majorité sont des femmes et des enfants, et des blessures à 105.
976 autres, selon le dernier bilan communiqué samedi par les autorités palestiniennes de la santé.
Imposantes manifestations à travers le monde contre la poursuite de l’agression sioniste à Ghaza
De nombreuses villes et capitales à travers le monde ont connu, samedi, d’imposantes manifestations en faveur de la cause palestinienne et contre la poursuite de l’agression sioniste dans la bande de Ghaza, en cours depuis le 7 octobre 2023, a rapporté l’agence de presse palestinienne Wafa.
De Berlin à Londres, en passant par Stockholm, Manchester, Aarhus, Copenhague, Maastricht et La Haye, des milliers de sympathisants avec la cause palestinienne ont battu le pavé, appelant notamment à un cessez-le-feu immédiat dans l’enclave palestinienne et à l’acheminement sans entraves de l’aide humanitaire aux Ghazaouis.
Brandissant le long de leur action, des drapeaux, des pancartes et des posters de martyrs palestiniens, les manifestants ont appelé également à la fin de la politique à géométrie variable observée jusqu’ici par certaines capitales occidentales quant aux crimes génocidaires de l’entité sioniste à Ghaza et à la nécessité de traduire en justice des responsables sionistes pour leurs massacres contre le peuple palestinien.
La Rapporteuse spéciale des Nations unies pour la Palestine, Francesca Albanese, a déclaré samedi qu’il était temps de prendre les mesures nécessaires et de tout faire pour mettre fin à la « brutalité » sioniste dans la bande de Ghaza, selon Wafa.
Elle a également affirmé que l’entité sioniste avait « commis des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité à Ghaza », ajoutant que ce qui s’y passe « ne peut pas être décrit comme une simple guerre.
Ce qui se passe là-bas est une destruction de masse. » Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s’est alourdi à 44.664 martyrs et 105.976 blessés, depuis le 7 octobre 2023, ont indiqué samedi les autorités palestiniennes de la santé.
L’entité sioniste mène au nord de Ghaza l’une des plus vastes campagnes de génocide de l’histoire moderne (Observatoire)
Dans le nord de Ghaza, l’entité sioniste mène l’une des plus vastes campagnes de génocide de l’histoire moderne, alerte l’Observatoire Euro-Med des droits de l’homme qui affirme avoir reçu des rapports « alarmants » sur la situation « épouvantable » dans laquelle se trouvent les quelque 70.000 Palestiniens piégés dans le nord de l’enclave palestinienne.
Selon cette ONG, près de 70.000 Palestiniens traqués par les forces d’occupation sionistes dans le nord de la bande de Ghaza sont sans nourriture ou sans médicaments depuis deux mois.
Cette situation a entraîné de « nombreux décès et déplacements forcés dans ce que beaucoup considèrent comme l’une des campagnes de génocide les plus atroces de l’histoire moderne ».
Pour cette organisation, cette situation résulte du déplacement forcé de plus de 150.000 palestiniens par l’armée d’occupation depuis le début de sa dernière opération militaire dans le nord, le 5 octobre 2024.
Euro-Med Monitor note que les personnes assiégées sont confrontées à une grave famine, car elles ont épuisé toute la nourriture qu’elles avaient et n’ont pas accès à l’eau potable.
« Nombreux sont ceux qui ont passé plusieurs jours sans manger ni boire », affirme l’Observatoire qui accuse l’armée sioniste de bombarder délibérément des maisons où des civils avaient trouvé refuge et d’empêcher les équipes de la défense civile de la partie nord de la bande de Ghaza d’opérer depuis au moins 41 jours.
L’ONG soutient que les blessés « meurent lentement sans assistance médicale » en raison des « bombardements incessants » et du manque des structures de santé, de médicaments et du personnel médical.
L’Organisation relève également de « nombreux incidents » au cours desquels les forces sionistes ont utilisé des drones, notamment des quadcoptères, pour tuer des civils palestiniens contraints de quitter leur maison ou leur abri pour chercher de la nourriture ou de l’eau.
« L’armée d’occupation sioniste commet des crimes sans nom contre les civils.
Pour éliminer complètement les résidents du camp de réfugiés de Jabalia, elle détruit les maisons avec des robots et des barils piégés, en plus de larguer de puissantes bombes », ajoute-t-elle.
L’Observatoire regrette que le monde, « témoin de ces crimes horribles », ne prends « aucune mesure sérieuse pour mettre fin à ce qui est désormais considéré comme l’une des plus grandes campagnes génocidaires et l’une des plus grandes tragédies humanitaires des temps modernes ».
« Ce mépris international pour les victimes constitue une tache indélébile sur le front de la communauté internationale, qui continue de refuser aux Palestiniens la protection du droit international », soutient Euro-Med Monitor.
Dénonçant « l’hypocrisie » qui règne dans toutes les instances internationales et le deux poids, deux mesures dans l’application de la justice, l’ONG estime que l’hésitation de la communauté internationale à prendre des mesures décisives en réponse aux violations commises par l’entité sioniste dans la bande de Ghaza, « la rend complice de ces crimes ».
« Cette inaction constitue une approbation tacite des actions de l’entité sioniste qui lui permet de poursuivre l’escalade de sa campagne de génocide et elle témoigne d’un mépris choquant pour la vie et la dignité des Palestiniens », soutient l’Organisation. Appelant la communauté internationale à « imposer des sanctions » à l’entité sioniste, notamment un embargo complet sur les armes, l’Observatoire plaide pour l’exécution rapide des mandats d’arrêt émis par la Cour pénale internationale à l’encontre des deux dirigeants sionistes.
