Justice : Mise en avant du rôle des associations dans la facilitation de la peine du « travail d’intérêt général » (rencontre)

dknews
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Les participants à une journée d’étude organisée lundi par la Cour de Relizane sur le « travail d’intérêt général », ont mis l’accent sur le rôle des associations dans la facilitation de l’application de cette peine alternative visant à réhabiliter les condamnés en les chargeant de missions utiles à la société.

Lors de cette rencontre, qui s’est tenue à la salle des conférences de la Cour de Relizane, les intervenants ont abordé le rôle des associations dans la sensibilisation de la société sur l’importance de la peine « travail d’intérêt général », prévue par le Code pénal 09-01, considérant le « travail d’intérêt général » comme une alternative à la peine de prison de courte durée.

Dans une communication intitulée « Alternative aux peines privatives de liberté dans les législations comparées », Dr Belghacham Zeggaï de l’Université de Relizane a abordé le concept du travail d’intérêt général comme peine alternative à l’emprisonnement dans la législation algérienne.

Il a souligné que cette peine repose sur un mécanisme efficace de réhabilitation des condamnés en les impliquant dans des activités au service de la communauté et de l’intérêt général, signalant que la mesure du travail d’intérêt général est utilisée par la majorité des pays dans le cadre de la rééducation et de la réinsertion sociale.

De son côté, la juge du tribunal de Oued Rhiou (Relizane), Raihana Chentouf abordé, dans sa communication intitulée « La peine de travail d’intérêt général dans la législation algérienne », les dispositions de la loi 09-01 du 25 février 2009 modifiant et complétant le Code pénal, qui stipulent la possibilité de substituer la peine privative de liberté de courte durée par la peine de travail d’intérêt général.

Elle a souligné, dans ce sens, que les juges jouent un rôle clé dans le choix de la peine la plus appropriée à chaque cas en prenant en compte les conditions sociales et économiques des condamnés, insistant sur la « nécessité de mettre en place des mécanismes d’exécution adéquats pour renforcer l’efficacité de cette peine alternative d’intérêt général ».

Le procureur de la République près le tribunal de Relizane, Tayeb Mamour a souligné, dans sa communication sur « Le rôle du ministère public dans l’exécution de la peine de travail d’intérêt général » que « le parquet œuvre à appliquer la peine de travail d’intérêt général pour favoriser la réinsertion sociale des condamnés », appelant à une « synergie entre tous les acteurs, à savoir les autorités judiciaires, la société civile et les établissements pénitentiaires, pour garantir le succès de cette peine alternative visant à réhabiliter les contrevenants en les chargeant de missions utiles à la société ».

Etaient présents à cette journée d’études de représentants du secteur de la justice, du bureau régional de l’Ordre des avocats et des Scouts musulmans algériens (SMA).

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