Le directeur de l’hôpital Kamel Adwan, dans le nord de la bande de Ghaza, a été grièvement blessé dans la nuit de samedi à dimanche après une attaque de drone sur l’établissement, et onze palestiniens sont tombés en martyrs dans des frappes de l’armée sioniste, a indiqué la Défense civile palestinienne. L’hôpital Kamel Adwan est l’un des derniers à encore partiellement fonctionner dans l’enclave palestinienne en proie à une grave crise humanitaire.
Son directeur, Hossam Abou Safiyeh, a été blessé au dos et à la cuisse par des fragments de métal après une attaque sur le complexe hospitalier, a déclaré le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, cité par des médias. Après avoir perdu beaucoup de sang, le médecin est désormais dans un état « stable », a rassuré M. Bassal, qui a précisé que des bombes avaient été lâchées par un drone de l’armée sioniste sur plusieurs parties de l’hôpital situé à Beit Lahia, dans l’extrême nord de la bande de Ghaza. Les équipes de cet hôpital ont rapporté plusieurs frappes sur l’établissement ces derniers jours, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) se disant « profondément préoccupée » par la situation de 80 patients, dont huit en soins intensifs, et du personnel.
Les hôpitaux de la bande de Ghaza ont été touchés à de multiples reprises depuis le début de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Gaza en octobre 2023. Dans la matinée, la Défense civile avait aussi annoncé 11 martyrs, « dont des enfants », dans deux frappes aériennes sur les camps de réfugiés, al-Bureij et al-Maghazi, dans le centre de la bande de Ghaza, et des tirs d’artillerie à Beit Lahia. Les forces d’occupation sionistes poursuivent leur agression contre la bande de Ghaza, par voies terrestre, maritime et aérienne, depuis le 7 octobre 2023, faisant 44.176 martyrs, dont une majorité de femmes et d’enfants, et 104.473 blessés, tandis que des milliers de victimes se trouvent toujours sous les décombres.
