Journée de solidarité avec le peuple palestinien : La cause palestinienne continue de triompher face au génocide sioniste

dknews
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La célébration vendredi de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien intervient dans des conditions extrêmement difficiles marquées par la poursuite de l’agression génocidaire sioniste contre Ghaza et les territoires occupés, au moment où la question palestinienne, cause centrale pour l’Algérie, continue d’enregistrer des victoires diplomatiques et surtout juridiques.
L’ONU a retenu, en 1977, la date du 29 novembre pour la célébration de la « Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien », qui coïncide avec l’adoption de la résolution 181 en 1947 par l’Assemblée générale des Nations unies sur le plan de partage de la Palestine. Avec cette Journée internationale, la communauté internationale affirme chaque année sa solidarité avec le peuple palestinien dans son aspiration à un avenir empreint de liberté et de paix, et rappelle que la question de la Palestine n’est pas encore résolue.


Cependant, cette journée est focalisée pour la deuxième année consécutive sur la situation explosive à Ghaza, ravagée par l’agression génocidaire depuis le 7 octobre 2023, avec à ce jour plus de 44.000 martyrs, en majorité des femmes et des enfants. Donc, ce 29 novembre sera une nouvelle occasion pour beaucoup de pays et de peuples de faire davantage de pression sur le Conseil de sécurité des Nations unies, pour qu’il assume pleinement sa responsabilité et agisse rapidement en obligeant l’occupant sioniste à mettre fin à ses massacres et crimes abjectes contre les Ghazaouis en vue d’obtenir un cessez-le-feu permanent dans l’enclave assiégée.
Dans ce contexte, l’Algérie sous la direction du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a placé la juste cause palestinienne au sommet de ses priorités, la considérant comme une « question nationale » et continue de mobiliser tous ses efforts en faveur de cette question centrale, notamment depuis son élection le 1er janvier 2024 en tant que membre non-permanent du Conseil de sécurité de l’ONU.


Les efforts intenses de l’Algérie, qui interviennent conformément à son principe éternel adopté vis-à-vis de la question: « Avec la Palestine qu’elle ait tort ou raison », visent à parvenir à un cessez-le-feu à Ghaza et en Cisjordanie, mettre un terme aux violations sionistes sous diverses formes dans la ville sainte d’El-Qods occupée, et à obtenir une adhésion de la Palestine à part entière à l’ONU ainsi qu’une plus grande reconnaissance de la part des pays qui n’ont pas encore pris cette mesure.
Solidarité internationale accrue et avancées juridiques décisives Solidaire avec la Palestine notamment depuis la proclamation sur son sol de l’Etat de Palestine il y a 36 ans, l’Algérie a proposé plusieurs projets de résolution au Conseil de sécurité afin d’obtenir un cessez-le-feu permanent et durable à Ghaza, mais malheureusement, les Etats-Unis ont bloqué plusieurs de ces initiatives en usant de leur droit de veto sauf celle de mars dernier, à savoir la résolution 2728, qui a été adoptée et a recueilli 14 voix, Washington s’étant abstenu.


Toujours dans le cadre de l’élan de solidarité en faveur du peuple palestinien opprimé, le nombre de pays ayant reconnu l’Etat palestinien ne cesse d’augmenter notamment depuis le début de l’agression sioniste génocidaire contre Ghaza, pour atteindre à ce jour 147 Etats. L’Irlande, la Slovénie, la Norvège et l’Espagne étant les derniers pays à l’avoir fait.
La solidarité avec le peuple palestinien s’est, par ailleurs, renforcée davantage notamment sur le plan juridique, à la suite de la décision de la Cour pénal internationale (CPI) d’émettre des mandats d’arrêt contre le « chef du gouvernement » d’occupation sioniste, le dénommé Benjamin Netanyahu et son ancien « ministre » de la Défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis à Ghaza.
La décision de la CPI a reçu le soutien unanime de l’ensemble de la communauté internationale y voyant une victoire pour le peuple palestinien et pour la légalité internationale et l’Etat de droit, et un revers pour l’agresseur sioniste qui jouissait jusque-là d' »une impunité et d’une immunité totales » ainsi que pour ses alliés des Etats occidentaux et particulièrement des Etats-Unis. L’Algérie avait vivement salué la décision de la CPI.


« Cette mesure que l’Algérie n’a eu de cesse de réclamer par la voix du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, constitue un pas important et une avancée concrète vers la fin de décennies d’immunité et d’impunité dont a bénéficié l’occupant israélien alors qu’il se livrait à des crimes contre le peuple palestinien et dans l’ensemble des pays de la région », a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines.
Dans son allocution prononcée lundi dernier, à l’occasion de l’ouverture de l’année judiciaire 2024/2025 au siège de la Cour suprême, le président de la République a soutenu que « l’appel de l’Algérie a été entendu aujourd’hui par les hommes intègres à travers le monde, pour qu’il soit mis fin à l’impunité de ceux qui tuent le peuple palestinien », adressant ses remerciements à « ces hommes intègres à travers le monde, dont nos frères en Afrique du Sud ».


Fervent défenseur aussi de la cause palestinienne, l’Afrique du Sud a déposé une plainte, le 29 décembre 2023, contre l’entité sioniste devant la Cour internationale de justice (CIJ) l’accusant de génocide à Ghaza. Celle-ci a rendu son avis consultatif en juillet dernier sur les conséquences juridiques de l’occupation sioniste des territoires palestiniens, soulignant que les pratiques adoptées par l’entité sioniste représentaient une atteinte au droit du peuple palestinien à l’autodétermination.
Par ailleurs, le monde connait, depuis le 7 octobre 2023, une vague de soutien sans précédent au peuple palestinien. Des milliers de personnes dans de nombreux pays ont organisé des sit-in de solidarité et des marches de protestations exigeant notamment un cessez-le-feu immédiat et l’arrêt de l’envoi d’armes à l’entité sioniste. Ce mouvement de solidarité se poursuit à ce jour.

L’entité sioniste doit compenser les dégâts occasionnés au Liban (MAE turc)

La Turquie a appelé la communauté internationale à contraindre l’entité sioniste à compenser les dégâts qu’elle a occasionnés au Liban, à la suite de ses bombardements sur plusieurs régions du pays pendant plusieurs mois.
« La communauté internationale devrait faire pression sur l’entité sioniste pour qu’il respecte strictement le cessez-le-feu et compense les dégâts qu’elle a causés au Liban », a indiqué mercredi le ministère turc des Affaires étrangères dans un communiqué.
Il a, par ailleurs, appelé la communauté internationale à oeuvrer activement en vue d’instaurer le plus rapidement possible un cessez-le-feu dans la bande de Ghaza, cible d’agression génocidaire sioniste depuis plus d’un an. Un « cessez-le-feu permanent et global à Ghaza garantira la paix et la stabilité dans la région », a-t-il insisté.

Ghaza: le bilan de l’agression sioniste s’alourdit à 44.282 martyrs et 104.880 blessés

Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s’est alourdi à 44.282 martyrs et 104.880 blessés, depuis le 7 octobre 2023, ont indiqué mercredi les autorités palestiniennes de la santé. Selon la même source, l’armée d’occupation sioniste a commis trois massacres au cours des dernières 24 heures dans la bande de Ghaza, faisant 33 martyrs et 134 blessés.
Les autorités palestiniennes de la santé ont indiqué qu’un certain nombre de victimes palestiniennes se trouvaient encore sous les décombres et sur les routes, et que les forces d’occupation empêchaient les ambulances et les équipes de la Défense civile de leur porter secours. Depuis le 7 octobre 2023, l’armée sioniste mène une agression sauvage contre l’enclave palestinienne qui a entraîné des destructions massives d’infrastructures, en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent.

Cisjordanie occupée : au moins 15 Palestiniens arrêtés en 24 heures par les forces d’occupation sionistes

Les forces d’occupation sionistes ont arrêté, dans la nuit de mardi à mercredi, au moins 15 Palestiniens, dont une étudiante, un enfant et d’anciens prisonniers, dans plusieurs gouvernorats relevant de la Cisjordanie occupée, rapporte un communiqué conjoint publié par la Commission pour les affaires des prisonniers et le Club des prisonniers palestiniens.
Les arrestations ont été menées dans les gouvernorats de Qalqilya, Ramallah, El Khalil, Naplouse, Beit Lehm et Tobas, que les forces d’occupation continuent de prendre d’assaut, souligne le communiqué, qui évoque également des actes de sabotage et de destruction à grande échelle des maisons et des infrastructures des Palestiniens.


Les forces d’occupation continuent, en outre, de mener des opérations d’enquête sur le terrain dans plusieurs villes et transforme les maisons des Palestiniens en casernes militaires, ajoute la même source, notant que ces opérations se sont récemment intensifiées considérablement dans tous les gouvernorats de Cisjordanie et ont touché des centaines de jeunes. Le nombre total des arrestations, depuis le 7 octobre 2023, s’est élevé à plus de 11.800 en Cisjordanie, y compris à El-Qods occupée, selon le document.

L’entité sioniste empêche l’arrivée des aides humanitaires au nord de la bande de Ghaza (ONU)

Le porte-parole adjoint des Nations unies, Farhan Haq, a indiqué que l’entité sioniste empêchait l’arrivée des aides humanitaires de l’ONU dans les zones assiégées du nord de la bande de Ghaza tout au long du mois de novembre. « En ce qui concerne la situation à Ghaza, nos collègues du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) signalent qu’aucune des 41 tentatives de l’ONU pour venir en aide aux Palestiniens dans les zones assiégées du nord de Ghaza ce mois-ci n’a été facilitée » par l’entité sioniste, a déclaré mardi M. Haq lors d’un point de presse quotidien.


« Sur ce total, 37 missions humanitaires ont été refusées, tandis que les quatre autres ont été approuvées mais ont ensuite été entravées sur le terrain et n’ont été réalisées que partiellement », a-t-il ajouté. Le porte-parole adjoint de l’ONU a fait savoir que « certaines zones du nord de Ghaza sont assiégées depuis plus de 50 jours », relevant que les villes de Jabalya, Beit Lahiya et Beit Hanoun sont en grande partie privées d’aide humanitaire depuis des semaines.
« Les civils subissent des bombardements intenses et ont désespérément besoin d’aide. L’OCHA souligne qu’en vertu du droit international humanitaire, ils doivent être protégés et que les besoins essentiels à leur survie doivent être satisfaits », a-t-il également souligné. Le responsable onusien a, en outre, signalé que « les familles du nord de Ghaza qui ont cherché sécurité et abri dans la ville de Ghaza sont également confrontées à de graves pénuries de fournitures et de services, ainsi qu’à une grave surpopulation et à de mauvaises conditions d’hygiène ».


« Alors que l’hiver s’installe, des centaines de milliers de Palestiniens déplacés vivant dans des abris de fortune sont encore plus vulnérables. Les eaux usées s’accumulent dans des zones très peuplées, mettant en danger la santé des habitants et les maladies se propagent », a-t-il alerté. Il a notamment mis en garde sur le fait que « ces facteurs augmentent également le risque que les bâtiments endommagés, où de nombreuses familles ont cherché refuge, s’effondrent ».
« Hier encore (lundi, ndlr), de fortes pluies ont touché 7.000 familles vivant dans des abris de fortune le long de la côte de Ghaza, selon les premières évaluations d’OCHA et de nos partenaires humanitaires. Des milliers de tentes ont été inondées et les biens et les abris des habitants ont été endommagés », a-t-il dit.

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