Les participants à une journée d’étude sur les mécanismes de financement des startups, organisée, dimanche, par la Faculté des sciences sociales de l’Université Oran-2 « Mohamed Benahmed », ont affirmé que l’environnement économique en Algérie offre d’importantes opportunités aux jeunes souhaitant investir.
Le professeur Sami Zaoui de l’Université Oran 2 a souligné que l’environnement économique algérien, ainsi que la capacité de l’économie nationale à capter les projets d’investissement, associés à une forte demande locale pour divers biens et services, offrent de grandes opportunités aux jeunes dans divers secteurs d’activité.
Il a indiqué que l’Etat a créé d’importantes opportunités pour les investisseurs, notamment les jeunes, en exigeant des taux significatifs d’intégration nationale dans les projets proposés par les investisseurs étrangers, ouvrant ainsi la voie à des investissements nationaux, notamment dans les services et les projets innovants portés par les startups.
Pour sa part, docteure Warda Badeche, membre du Centre de développement de l’entrepreneuriat de l’Université Oran-2, a souligné que « les étudiants et les diplômés ont une grande opportunité de développer leurs propres projets et de tirer parti des potentialités offertes par l’économie nationale ».
« L’Algérie a mis en place plusieurs mécanismes pour encourager les projets innovants portés par des jeunes, soit à travers des moyens traditionnels comme les banques et les établissements financiers, ou via l’Agence nationale d’appui et de développement de l’entrepreneuriat (NESDA) et le Fonds spécial pour le soutien aux startups (Algerian Startups Fund), supervisé par le ministère de l’Economie de la connaissance, des Startups et des Micro-entreprises.
Des Organismes que l’Université œuvre à rapprocher des étudiants à travers des rencontres directes, des conférences d’information et de sensibilisation », a-t-elle déclaré.
Docteur Nacer Zouaoui, enseignant à la même faculté a, quant à lui, mis en relief les opportunités offertes par le financement islamique en Algérie pour les startups et les petites et moyennes entreprises (PME), soutenant qu’il (le financement islamique) contribue à fournir un financement et un accompagnement de ces projets pour assurer leur réussite et leur rentabilité et garantir ainsi les fonds des déposants investis dans ces projets.
Docteure Akila Alim de l’Université Oran 1 a, pour sa part, évoqué « un mécanisme de financement important adopté par l’économie algérienne dans le cadre de sa dynamique, représenté par le financement participatif », relevant que ce mécanisme « permet de collecter des fonds directement auprès du public via la plateforme algérienne d’investissement participatif lancée en décembre 2023.
