La première semaine de la conférence des Nations unies sur le changement climatique, COP29, qui se tient du 11 au 22 novembre en Azerbaïdjan, s’est achevée sur une approbation de l’initiative « Alertes précoces pour tous » et un appel à l’action pour utiliser la puissance des technologies de communication afin de protéger les communautés du monde entier contre des conditions météorologiques de plus en plus dangereuses, a souligné l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM).
« Même si nous parvenons à rester en dessous du seuil de 1,5 C, les effets du changement climatique nécessitent des mesures d’adaptation solides », a indiqué samedi la Secrétaire général de l’OMM, Celeste Saulo, jugeant que l’accès universel aux systèmes d’alerte précoce « n’est pas seulement un filet de sécurité, mais une nécessité ». « Si nous ne parvenons pas à tirer parti de l’initiative +Avertissements précoces pour tous+, nous ne savons pas quand une seconde chance pourrait se présenter.
C’est pourquoi il est essentiel que tous les pays et toutes les organisations soutiennent pleinement sa mise en œuvre », a, de son côté, déclaré le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour la réduction des risques de catastrophe et chef du Bureau des Nations unies pour la réduction des risques de catastrophe (UNDRR), Kamal Kishore. Pour l’OMM, les avantages sont évidents.
Il suffit d’être prévenu 24 heures à l’avance de l’arrivée d’une tempête ou d’une vague de chaleur pour réduire les dégâts potentiels de 30 % », a expliqué l’agence météorologique onusienne dans un communiqué. L’OMM a en outre rappelé que l’année 2024 « est en passe d’être la plus chaude jamais enregistrée », avec des phénomènes météorologiques extrêmes qui se produisent chaque semaine, voire chaque jour, citant les cas des Philippines qui ont été frappées par cinq cyclones tropicaux en un mois, l’Espagne par des pluies record à plusieurs fois, outre la tempête tropicale Sara qui a provoqué des inondations torrentielles et des risques de glissements de terrain au Honduras, en Amérique centrale.
Le programme « Des alertes précoces pour tous » est dirigé par le Bureau des Nations unies pour la réduction des risques de catastrophes (UNDRR), l’OMM, l’Union internationale des télécommunications (UIT) et la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR). Même à l’ère de l’intelligence artificielle et de l’apprentissage automatique, le rôle de l’homme reste essentiel dans les systèmes d’alerte précoce. Sans personnel qualifié et dévoué, même les technologies et les données les plus avancées ne peuvent pas réaliser leur potentiel.
