Une dizaine d’anciens ministres et responsables bangladais du gouvernement de Sheikh Hasina ont comparu lundi devant un tribunal de la capitale Dacca pour avoir « ordonné les violences » et « permis les massacres » lors des émeutes de l’été dernier, ont rapporté des médias.
Lors d’une audience devant le tribunal pénal international (ICT) du Bangladesh, le procureur Mohammad Tajul Islam, cité par les médias, a annoncé que les onze ex-ministres, le juge et l’ex-secrétaire du gouvernement présentés étaient accusés d’avoir « ordonné les violences » contre les manifestations lancées au départ par les étudiants. Le tribunal a également formellement ordonné à l’ex-Première ministre de se présenter devant lui pour y répondre des accusations de « massacres, meurtres et crimes contre l’humanité ».
Elle fait déjà l’objet d’un mandat d’arrêt international et d’une notice rouge auprès d’Interpol. Sheikh Hasina a quitté le pays le 5 août dernier et s’est exilée en Inde, après plusieurs semaines de manifestations qui ont fait, selon un bilan encore provisoire au moins 700 morts.
