L’immersion de quarante blocs constituant la deuxième partie du récif artificiel de la baie de Bousfer à l’ouest d’Oran, a été finalisée jeudi avec succès, a indiqué le directeur de la pêche et des ressources halieutiques, Menaouer Maghni Sandid.
Erigée sur une superficie de 500 mètres carrés, l’immersion de ce récif a débuté en mars 2023. La deuxième phase a été réalisée jeudi dernier, grâce à la mobilisation d’importants moyens sur terre et en mer pour transporter et immerger les 40 blocs de béton (1 mètre X 1m), a précisé le même responsable.
Ce projet écologique marin est le fruit d’une collaboration entre le ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques, l’association écologique marine Barbarous, l’université d’Oran et l’Agence de coopération internationale japonaise « JIKA », a-t-on rappelé de même source.
L’immersion du récif a eu lieu en présence de représentants du ministère de tutelle et de l’agence « JIKA », qui ont eu droit, à cette occasion, à la projection d’une vidéo reproduisant les résultats observés sur la première partie du récif, immergé en 2023, qui constitue, désormais, un foyer pour des dizaines d’espèces végétales et animales, a-t-on fait savoir.
L’expérience des récifs artificiels a débuté à Oran en 2015, avec un premier projet pilote initié par l’Association « Barbarous ».
Une première à l’échelle nationale, suivi par d’autres expériences à Alger, Boumerdes et Annaba, a souligné le secrétaire général de la dite association, Amine Chakouri, ajoutant qu’un décret ministériel a été promulgué en 2017, ce qui a permis de créer un cadre juridique pour ce genre de projets qui visent à protéger les fonds marins et aider à la régénération de espèces qui y vivent.