Le nombre de journalistes palestiniens tombés en martyrs est passé à 188 depuis le début de l’agression sioniste génocidaire contre la bande de Ghaza, le 7 octobre 2023, a déclaré le Bureau des médias de l’enclave sous blocus.
« Les deux journalistes Ahmed Abu Suheil et sa soeur Al-Zahraa Abu Suheil, qui travaillaient pour le News Media Network, ont été tués samedi dans une frappe aérienne (sioniste) qui visait une école abritant des personnes déplacées dans la ville de Ghaza », a indiqué le Bureau.
Selon la source, deux autres victimes ont été identifiées comme étant Mustafa Bahar et Abdulrahman Bahar, qui travaillaient pour l’agence de presse locale Ajel Palestine. Mustafa, un journaliste, a été tué le 31 mars près du rond-point de Koweït, au sud de la ville de Ghaza, tandis qu’Abdulrahman, un photographe, a été tué le 6 octobre dans le quartier d’Al-Karama, au nord-ouest de la ville de Ghaza. Ces nouvelles victimes identifiées portent le bilan total des morts (au sein de la corporation) depuis l’année dernière, à 184, d’après le bureau des médias. Ce dernier a condamné les attaques contre les journalistes palestiniens, en tenant l’entité sioniste pour « pleinement responsable ». Il a exhorté la communauté internationale à « faire pression (sur l’occupation) pour qu’elle mette un terme aux assassinats de journalistes ».
Les journalistes palestiniens sont confrontés à des risques particulièrement élevés lorsqu’ils tentent de couvrir le génocide en cours à Ghaza. Selon le Comité pour la protection des journalistes, basé aux Etats-Unis, la guerre sioniste contre Ghaza « a tué plus de journalistes au cours de l’année écoulée que tout autre conflit au cours des trois dernières décennies ».
Agressions contre Ghaza : l’entité sioniste utilise la faim comme arme contre les Palestiniens (Lazzarini)
Le commissaire général de l’Office palestinien de secours et de travaux (UNRWA), Philippe Lazzarini, a déclaré qu’une famine était probablement imminente dans le gouvernorat nord de Ghaza, en proie à un génocide et un nettoyage ethnique sioniste depuis plus d’un mois, dénonçant l’utilisation de la faim comme arme contre les Palestiniens. « Malheureusement, cela n’est pas surprenant.
Il est probable qu’une famine survienne dans le nord de Ghaza », a indiqué M. Lazzarini, dans un communiqué repris par l’agence palestinienne de presse, Wafa, notant que l’entité sioniste « utilise la faim comme une arme », en privant les Palestiniens de Ghaza des éléments de base, y compris de la nourriture pour survivre. Selon le chef de l’UNRWA, l’aide humanitaire entrant dans la bande de Ghaza n’était pas suffisante, avec une moyenne de plus de 30 camions par jour, représentant environ 6 % des besoins quotidiens des Palestiniens. M. Lazzarini a appelé à des mesures urgentes pour augmenter le flux des fournitures humanitaires et commerciales vers Ghaza.
Vendredi, un rapport du Comité d’examen de la famine du système de classification intégré de la sécurité alimentaire (un groupe d’experts internationaux indépendants de haut niveau en matière de sécurité alimentaire, de nutrition et de mortalité), avait averti qu’il existait un « fort risque de famine imminente » dans les zones du nord de Ghaza, tandis que l’entité sioniste poursuivait son génocide dans le nord de l’enclave. Les Palestiniens de Ghaza, notamment du nord de l’enclave, souffrent véritablement de famine, en raison du manque de nourriture, d’eau, de médicaments et de carburant, en raison du siège imposé par l’entité sioniste sur ces régions depuis le début de son invasion terrestre le 27 octobre 2023, ce qui a entraîné la mort en martyrs de milliers de Palestiniens, en majorité des enfants, des femmes et des personnes âgées.
Cisjordanie occupée : plus de 11.600 Palestiniens arrêtés par les forces sionistes depuis octobre 2023
Au moins 10 Palestiniens ont été arrêtés dans la nuit de samedi à dimanche en Cisjordanie occupée par les forces d’occupation sionistes, portant à 11.600 le nombre de détenus palestiniens dans les geôles de l’occupation depuis octobre 2023, rapporte l’agence palestinienne de presse, Wafa.
La Commission des Affaires des prisonniers et ex-prisonniers palestiniens, et le Club des prisonniers ont indiqué dans un communiqué commun, relayé par Wafa, que ces arrestations ont eu lieu dans les gouvernorats de Jénine, Beit Lehem, Ramallah, Tubas et Al-Qods occupée. Des membres d’une même famille et des ex-prisonniers comptaient parmi les personnes arrêtées, ajoutent les mêmes sources. Samedi, des dizaines de Palestiniens ont été arrêtés à l’intérieur des territoires de 1948 occupés, dans le cadre de vastes campagnes d’arrestations les ciblant, accompagnées d’agressions contre les détenus et leurs familles, ainsi que des destructions considérables de leurs biens, selon le communiqué.
Ces dernières arrestations ont porté à plus de 11.600 le nombre de Palestiniens détenus dans des prisons sionistes, depuis octobre 2023, notamment en Cisjordanie occupée, y compris El-Qods. L’occupation sioniste poursuit en outre sa politique de détention et de disparitions forcées contre les détenus de Ghaza, notamment au nord de l’enclave, y compris des femmes, des enfants et du personnel médical.
Des pertes en vies chaque jour, faute de soins et de ressources (sources médicales)
Plusieurs cas de malnutrition et de famine ont commencé à apparaître dans le nord de la bande de Ghaza, en proie à des agressions sionistes barbares depuis plus d’un an, rapporte dimanche l’agence palestinienne de presse Wafa, citant des sources médicales palestiniennes à l’hôpital Kamal Adwan. « Des cas de malnutrition et de famine ont commencé à apparaître dans la région, et le nord de Ghaza est soumis à une guerre d’extermination, et nous souffrons du silence délibéré sur les crimes commis contre nous », ont indiqué les mêmes sources.
« Le système de santé et les droits de notre peuple sont gravement menacés. Nous avons un besoin urgent d’une aide médicale », ont-ils ajouté, déplorant le fait que la crise se poursuivait dans le nord de l’enclave palestinienne, caractérisée par une attaque systématique contre le système de santé, « où nous perdons des vies chaque jour, faute de soins et de ressources spécialisés », ont-ils dénoncé.
« Hier (samedi) encore, nous avons reçu des informations faisant état d’enfants et de femmes coincés dans des conditions difficiles, et aujourd’hui nous pleurons leur perte en tant que martyrs. Cette vérité est insupportable », ont regretté les sources médicales de l’hôpital Kamal Adwan, exhortant la communauté internationale à apporter une aide urgente en cette période difficile.
Elles ont en outre souligné que les équipes médicales étaient témoins de « cas alarmants » de malnutrition chez les enfants et les adultes, et que « nous avons du mal à fournir ne serait-ce qu’un repas par jour au personnel hospitalier, dans un contexte de grave pénurie de nourriture et de fournitures médicales ». Depuis le 7 octobre 2023, l’armée sioniste mène une agression sauvage contre Ghaza, faisant plus de 43.552 martyrs et plus de 102.765 blessés, outre des destructions massives d’infrastructures, en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent.
