Les écoles, collèges et lycées des principales villes de l’Etat du Pendjab au Pakistan, où vit la moitié de la population, ont été fermés mercredi jusqu’au 17 novembre, en raison de la pollution atmosphérique qui atteint des records inédits, ont annoncé les autorités locales. « Les écoles de Gujranwala, Lahore, Faisalabad et Multan passeront aux cours en distanciel jusqu’au 17 novembre », a annoncé le ministre du gouvernement provincial, Marriyum Aurangzeb, lors d’une conférence de presse. Depuis près d’une semaine, l’indice de la qualité de l’air atteint des sommets à plus de 1.000 alors que l’air est considéré comme « dangereux » au-delà de 300, selon cet indice. La semaine dernière, les autorités de la deuxième ville du Pakistan, Lahore, ont annoncé la fermeture durant une semaine, des écoles pour éviter d’exposer des millions d’enfants au smog, ce brouillard de pollution qui atteint désormais quotidiennement des records. Le smog est un mélange de brouillard et d’émissions polluantes favorisé par les émanations de diesel, les fumées des brûlis agricoles saisonniers et le refroidissement hivernal. Une exposition prolongée au smog peut provoquer accidents vasculaires cérébraux, maladies cardiaques, cancers du poumon et maladies respiratoires, particulièrement chez les enfants.