L’opération génocidaire sioniste en cours dans le nord de Ghaza a fait 1.800 martyrs en un mois de siège, rapportent lundi des médias, citant des sources médicales.
Des sources médicales citées par l’agence de presse palestinienne (WAFA) ont indiqué que l’armée d’occupation, qui commet depuis un mois un « crime de nettoyage ethnique et de génocide » dans le gouvernorat du nord de la bande de Ghaza, a fait jusqu’à présent « 1.800 martyrs, 4.000 blessés et des centaines de personnes disparues, en plus de la destruction d’hôpitaux et d’infrastructures ». Les sources ont ajouté que la situation dans le nord de la bande de Ghaza était « une tragédie sans précédent à la lumière du ciblage des civils et du siège qui leur a été imposé par l’occupation ».
L’armée sioniste poursuit depuis le 6 octobre ses opérations génocidaires dans le nord de la bande de Ghaza, notamment dans le camp de réfugiés de Jabalia et dans la ville de Beit Lahia, et impose un siège strict qui empêche l’entrée de nourriture, d’eau, de médicaments et de carburant, ce qui a exacerbé la situation de famine. L’entité sioniste mène une guerre génocidaire contre Ghaza depuis le 7 octobre 2023, faisant 43.374 martyrs et 102.261 blessés, pour la plupart des enfants et des femmes.
Ghaza: 100.000 Palestiniens n’ont pas accès à la nourriture ni aux services médicaux (Défense civile)
La Défense civile palestinienne à Ghaza, a rapporté, dimanche, que plus de 100.000 Palestiniens au nord de l’enclave sont restés sans accès à la nourriture, à l’eau et aux ressources de base, y compris aux services médicaux. « La Défense civile reçoit de nombreux appels du nord de Ghaza mais n’était pas en mesure d’entrer dans les zones isolées et bombardées pour évacuer les blessés ou transférer les martyrs vers les hôpitaux », a déclaré le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, soulignant que « plus de 100.000 Palestiniens y sont restés sans accès à la nourriture, à l’eau et aux ressources de base, y compris aux services médicaux ».
« Nous avons demandé à plusieurs groupes internationaux de défense des droits de l’homme d’intervenir, mais nous n’avons reçu aucune réponse », a-t-il regretté.
Bassal a ajouté qu’environ 137 martyrs palestiniens sont sous les décombres à Beit Lahia après que l’occupation l’a bombardé il y a jours plus tôt.
Dimanche soir, les forces sionistes ont ciblé les hôpitaux Kamal Adwan, Al-Awda et indonésien dans le nord de Ghaza, selon des médias.
Des sources médicales à l’hôpital Kamal Adwan citées par des médias, ont rapporté que les forces sionistes ont directement bombardé les installations de l’établissement, y compris les services d’hospitalisation, l’unité néonatale, la cour de l’hôpital et les réservoirs d’eau. En outre, l’artillerie sioniste a bombardé les environs de l’hôpital Al-Awda dans le camp de réfugiés de Jabalia, tandis qu’un drone a tiré sur la porte et les murs de l’hôpital indonésien de Beit Lahia. Les forces d’occupation sionistes poursuivent leur agression sur la bande de Ghaza par voie terrestre, maritime et aérienne depuis le 7 octobre 2023, ce qui a entraîné au moins 43.341 martyrs et 102.105 blessés, selon le dernier bilan fourni dimanche par les autorités palestiniennes.
Le bilan de l’agression sioniste s’alourdit à 43.374 martyrs et 102.261 blessés
Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s’est alourdi à 43.374 martyrs et 102.261 blessés, depuis le 7 octobre 2023, ont indiqué lundi les autorités palestiniennes de la santé. Selon la même source, l’armée d’occupation sioniste a commis 3 massacres au cours des dernières 24 heures dans la bande de Ghaza, faisant 33 martyrs et 156 blessés.
Les autorités palestiniennes de la santé ont indiqué qu’un certain nombre de victimes palestiniennes se trouvaient encore sous les décombres et sur les routes, et que les forces de l’occupation empêchaient les ambulances et les équipes de la Défense civile de leur porter secours.
Depuis le 7 octobre 2023, l’armée sioniste mène une agression sauvage contre l’enclave palestinienne qui a entraîné des destructions massives d’infrastructures, en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent.
