WASHINGTON-Bras de fer institutionnel : la Garde nationale reste déployée à Washington après un nouveau revers judiciaire pour la municipalité

dknews
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Aux États-Unis, la tension persiste autour du déploiement de la Garde nationale dans la capitale fédérale. Une cour d’appel a, jeudi, suspendu indéfiniment une décision de première instance qui ordonnait à l’administration Trump de retirer les militaires de Washington avant le 11 décembre.
Ce nouveau rebondissement prolonge un bras de fer politique marqué par des divergences profondes entre les autorités locales démocrates et la Maison-Blanche. Depuis juin, le président Donald Trump a successivement mobilisé la Garde nationale à Los Angeles, Washington et Memphis, justifiant ces interventions par la nécessité de lutter contre la criminalité et de renforcer les services fédéraux, notamment l’agence de l’immigration (ICE).

Les municipalités concernées contestent toutefois cette lecture et dénoncent un usage « abusif » et « illégal » des prérogatives fédérales. La juge Jia Cobb avait, le 20 novembre, donné raison aux autorités de Washington, estimant que la loi ne permettait pas à l’administration fédérale de déployer la Garde nationale pour des “missions de dissuasion de la criminalité” sans demande des autorités civiles locales.
Elle avait également jugé illégale l’arrivée dans la capitale de contingents d’autres États. Son jugement avait toutefois été accompagné d’un sursis de 21 jours pour permettre un recours.
Saisie en urgence, la cour d’appel a décidé de suspendre l’exécution de ce jugement sans se prononcer sur le fond, gelant ainsi l’échéance du 11 décembre. Cette décision s’inscrit dans un contexte national où d’autres déploiements fédéraux controversés, notamment à Chicago et Portland, ont également été freinés par la justice.
R.I

Frappe américaine dans le Pacifique : quatre morts dans une opération ciblant un réseau présumé de narcotrafiquants

Une nouvelle frappe américaine dans la zone Pacifique a provoqué, jeudi, la mort de quatre individus présentés par Washington comme des “narcoterroristes” opérant au sein d’un réseau de trafic de stupéfiants.
Selon un communiqué diffusé par le Southcom, le commandement chargé de l’Amérique latine et des Caraïbes, l’opération visait un bateau engagé sur une route maritime réputée pour la circulation intensive de drogues à destination du continent nord-américain.
L’armée américaine a rendu publique une vidéo montrant un navire évoluant à grande vitesse avant qu’une explosion ne le pulvérise. Les forces américaines affirment que le bateau transportait des substances illicites et que l’intervention s’inscrit dans une campagne élargie visant à perturber les réseaux de trafic par voie maritime.
Depuis plusieurs mois, les forces américaines multiplient ce type d’actions, ayant déjà causé, selon leurs données officielles, la mort d’au moins 87 personnes impliquées dans des opérations similaires en mer des Caraïbes et dans l’est du Pacifique.
Cette stratégie, assumée comme une réponse “directe et préventive” aux flux croissants de stupéfiants, suscite néanmoins une montée des interrogations au sein de la communauté internationale, certains observateurs appelant à davantage de transparence sur le cadre légal et humanitaire de ces opérations.
R.I

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