Une vaste mobilisation internationale a été relancée à Paris pour exiger la libération du dirigeant palestinien Marwan Barghouti, emprisonné depuis 2002 par l’entité sioniste.
Plus de deux cents personnalités issues du monde de la culture, du cinéma, de la littérature et du sport ont signé une lettre ouverte appelant à une action urgente de la communauté internationale.
Dans ce texte, rendu public mercredi, les signataires expriment leur « profonde inquiétude » quant à la détention prolongée de Barghouti, âgé de 66 ans, connu de ses partisans sous le nom de « Mandela palestinien ».
Ils dénoncent les conditions de sa détention, les mauvais traitements qu’il subirait et le déni de ses droits fondamentaux. La lettre rassemble un large éventail de personnalités influentes, parmi lesquelles les écrivaines Sally Rooney et Margaret Atwood, ainsi que des figures du football telles qu’Eric Cantona et Gary Lineker.
Cette initiative s’inscrit dans la campagne internationale « Free Marwan », menée par sa famille et soutenue par de nombreuses organisations engagées dans la défense des droits humains.
Les auteurs de l’appel exhortent les Nations unies, ainsi que les gouvernements du monde entier, à intervenir pour obtenir la libération immédiate du dirigeant palestinien, condamné à cinq peines de prison à vie par un tribunal sioniste à la suite de la seconde Intifada.
Ils rappellent que plusieurs échanges de prisonniers effectués ces dernières années auraient pu ouvrir la voie à sa libération, mais que l’entité sioniste s’y est toujours opposée. Cette mobilisation internationale vise à raviver l’attention sur le cas de Marwan Barghouti, devenu un symbole de la lutte palestinienne et de la résistance contre l’occupation, au moment où de nombreuses voix appellent à une solution politique juste et durable.
R.I
Doha : Le Qatar estime le cessez-le-feu à Ghaza insuffisant sans retrait total des forces d’occupation
Lors d’une conférence internationale à Doha, le Premier ministre du Qatar, Cheikh Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, a affirmé que le cessez-le-feu en vigueur dans la bande de Ghaza ne pouvait être considéré comme « complet » tant que les forces d’occupation sionistes n’auraient pas procédé à un retrait total du territoire palestinien. Il a insisté sur le caractère critique de la phase actuelle, soulignant l’extrême fragilité de l’accord conclu le 10 octobre dernier. Selon le responsable qatari, la situation reste instable et les violations répétées continuent de mettre en péril les efforts diplomatiques entrepris depuis plusieurs mois. Il a rappelé que, malgré l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, l’agression poursuivie contre l’enclave palestinienne démontre la nécessité d’un engagement international plus ferme en faveur d’une cessation définitive des hostilités et de la protection des civils. Cheikh Mohammed a révélé que le Qatar, la Turquie, l’Égypte et les États-Unis poursuivent actuellement leurs concertations pour faire progresser la « prochaine phase » de l’accord, prévue en trois étapes. Cette nouvelle phase, également temporaire selon Doha, devrait ouvrir la voie à une solution durable qui garantirait la sécurité du peuple palestinien et la stabilité régionale. Le Qatar demeure l’un des médiateurs les plus actifs dans ce dossier sensible, appelant à une mobilisation internationale renouvelée pour mettre un terme à une crise humanitaire devenue insoutenable. Pour les autorités qataries, seule une solution politique complète, intégrant la fin de l’occupation, permettra d’instaurer une paix réelle et durable dans la région.
R. I.
Ghaza : Un bilan humain tragique qui ne cesse de s’alourdir
La bande de Ghaza continue de vivre l’une des pires tragédies humaines de son histoire contemporaine. Plus d’un an après le début de l’agression sioniste lancée le 7 octobre 2023, les autorités sanitaires palestiniennes ont annoncé un bilan terriblement alourdi : 70 354 martyrs et 171 030 blessés, en majorité des femmes et des enfants.
Ce chiffre, déjà effroyable, ne reflète malheureusement pas encore l’ampleur réelle du drame, puisque de nombreux corps demeurent ensevelis sous les décombres des quartiers anéantis.
Au cours des dernières 24 heures seulement, six nouvelles victimes ont été transférées vers les hôpitaux de Ghaza, aux côtés de quinze blessés. Les équipes de secours, confrontées au manque de moyens et à une pression humanitaire écrasante, peinent toujours à accéder à de nombreuses zones sinistrées. Depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu conclu en octobre dernier, la situation demeure extrêmement fragile. Malgré l’accord, 367 Palestiniens ont encore été tués et 953 blessés à la suite des violations répétées des forces d’occupation.
Durant la même période, 624 corps ont été récupérés dans les ruines, témoignant de la brutalité des semaines précédentes et du lourd tribut payé par les civils palestiniens. Face à cette réalité, les appels internationaux à la protection des populations civiles et au respect strict du cessez-le-feu se multiplient.
Cependant, sur le terrain, les habitants de Ghaza continuent de subir une crise humanitaire sans précédent, marquée par la destruction massive des infrastructures, le manque de soins, de nourriture et de soutien psychologique.
L’enclave palestinienne demeure plongée dans une urgence absolue, tandis que les familles endeuillées espèrent encore un réel engagement international pour mettre fin à ce calvaire.
R. I.
Ramallah : L’ONU alerte sur l’escalade des attaques des colons et les déplacements massifs en Cisjordanie occupée
Les Nations unies ont tiré la sonnette d’alarme face à l’intensification préoccupante des attaques de colons sionistes en Cisjordanie occupée, un phénomène qui, selon les données récentes, atteint des niveaux sans précédent depuis le début de l’année 2025.
Lors d’un point de presse, le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Stéphane Dujarric, a décrit une situation de plus en plus explosive, marquée par une augmentation des opérations menées par les forces d’occupation et une multiplication des incidents visant les communautés palestiniennes.
Selon les informations fournies par l’ONU et relayées par plusieurs médias, plus de 95 000 Palestiniens ont été affectés depuis le début de l’année en raison des incursions militaires, des couvre-feux imposés, des restrictions de mouvement et des dégâts infligés aux habitations privées ainsi qu’aux infrastructures publiques.
Les opérations se concentrent particulièrement dans le nord de la Cisjordanie, où écoles, services essentiels et déplacements quotidiens sont gravement perturbés. Stéphane Dujarric a souligné la gravité de la situation en évoquant des attaques « incessantes » commises par des groupes de colons, dont certaines ont causé des victimes et d’importants dommages matériels. Les données du Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) indiquent qu’au moins 1 680 attaques imputées aux colons ont été recensées en 2025 dans plus de 270 communautés palestiniennes, soit une moyenne alarmante de cinq incidents par jour. Pour l’ONU, cette réalité crée un climat d’insécurité permanent pour les populations civiles, déjà fragilisées par des décennies d’occupation et de tensions politiques. La multiplication des attaques favorise les déplacements forcés, accentue la fragmentation territoriale de la Cisjordanie et menace la stabilité sociale et économique de toute la région.
L’organisation internationale appelle à une désescalade immédiate, exhortant les autorités d’occupation à garantir la protection des civils et à mettre un terme aux actions violentes des groupes de colons.
Elle rappelle que les obligations relevant du droit international humanitaire doivent être strictement respectées, notamment en matière de prévention des violences, de liberté de mouvement et de préservation des infrastructures civiles.
Face à cette situation, les Nations unies réaffirment la nécessité d’un engagement international renforcé, estimant que seule une pression collective permettra de contenir les violences et d’éviter une dégradation irréversible de la situation humanitaire.
R.I
