Le transport en commun est devenu l’un des sujets les plus préoccupants pour les habitants, tant les dysfonctionnements s’accumulent et plombent le quotidien dans plusieurs communes de la wilaya.
Ce secteur vital, censé faciliter la mobilité des citoyens, s’est transformé en un véritable casse-tête marqué par l’improvisation, l’irrégularité et l’absence manifeste de gestion efficace.
Depuis plusieurs mois, les usagers expriment leur exaspération face à des situations devenues routinières : bus introuvables aux heures de pointe, taxis absents, dessertes aléatoires, retards chroniques et files interminables.
À Mostaganem, Hassi Mamèche, Stidia, Abdelmalek Ramdhane et d’autres localités, les scènes se répètent.
Des dizaines de citoyens abandonnés en bord de route, parfois dès l’aube, espérant un moyen de transport qui ne vient pas.
Certains finissent par rater des rendez-vous importants, d’autres perdent une journée de travail, tandis que les élèves et les étudiants vivent dans la peur permanente de manquer leurs cours ou leurs examens.
Les vidéos diffusées sur les réseaux sociaux ont largement exposé cette situation, provoquant une vague d’indignation et mettant en lumière un problème structurel.
La presse locale, elle aussi, s’en est fait l’écho en décrivant un service marqué par une inégalité flagrante entre les zones urbaines et interurbaines, un manque total de ponctualité et une absence de contrôle sur les transporteurs.
Face aux critiques, certains responsables se sont empressés d’opposer des démentis, tentant de nier une réalité pourtant visible de tous.
Une attitude qualifiée de fuite en avant par de nombreux internautes, qui dénoncent un décalage incompréhensible entre les discours officiels et le vécu quotidien des citoyens.
Au-delà des horaires non respectés, d’autres défaillances ont été pointées du doigt : vétusté des bus, état dégradé de certains taxis, absence d’aménagements aux arrêts, comportements inappropriés de certains chauffeurs et montée inquiétante du transport clandestin.
Plusieurs observateurs affirment que certains responsables, n’utilisant jamais les transports publics, ignorent totalement les difficultés vécues par les usagers.
Cette crise serait également liée à une gestion devenue obsolète, à une Commission des transports jugée inefficace et à un manque d’implication de certains chefs de daïra et d’élus locaux, accentuant les dysfonctionnements.
Une situation d’autant plus regrettable que le wali de Mostaganem s’efforce, à travers divers projets, d’améliorer le cadre de vie de la population.
Mais ces efforts semblent entravés par des pratiques désuètes et une absence de coordination entre les acteurs concernés.
Aujourd’hui, la demande citoyenne est claire : l’ouverture d’une enquête approfondie pour identifier les véritables blocages et reconstruire un système de transport public fiable, moderne et régulé.
Mostaganem, en pleine dynamique de développement, ne peut plus se permettre de laisser un secteur aussi stratégique sombrer dans le chaos.
R.L
Transport à Mostaganem : le quotidien compliqué des usagers face à un service à bout de souffle
Le transport public est devenu l’un des sujets les plus sensibles du quotidien.
Ce service, indispensable à des milliers de citoyens, traverse une période critique marquée par la vétusté des véhicules, la rareté des dessertes et l’irrégularité des rotations.
Pour de nombreux habitants, se déplacer dans la wilaya relève désormais d’une véritable épreuve.
Dans plusieurs quartiers, les files d’attente interminables sont devenues la norme.
Les usagers, souvent livrés à eux-mêmes, patientent sous le soleil ou dans le froid dans l’espoir de trouver une place dans des minibus surchargés.
La flotte vieillissante, parfois hors normes, peine à répondre à la demande croissante, ce qui accentue le sentiment d’abandon exprimé par une large frange de la population.
Des étudiants, des travailleurs et même des personnes âgées constatent chaque jour que le réseau de transport n’arrive plus à suivre le rythme de la ville.
Les transporteurs, de leur côté, dénoncent un manque de soutien, des charges élevées et des difficultés d’entretien qui aggravent encore la qualité du service.
Entre l’augmentation des coûts et l’insuffisance de la régulation, le secteur semble pris dans un cercle vicieux où chacun subit sans trouver de solution durable.
La question du transport à Mostaganem n’est plus un simple problème logistique ; elle touche directement la qualité de vie, l’activité économique et la mobilité sociale.
Les habitants appellent à une intervention sérieuse, un renouveau de la flotte, un contrôle rigoureux et une planification plus moderne pour offrir, enfin, un transport digne d’une grande wilaya côtière.
Une réforme profonde devient urgente afin de replacer l’usager au centre du système et d’assurer un service fiable, sécurisé et accessible.
R.L
