L’OIM appelle à intensifier les actions mondiales pour combattre les violences à l’égard des femmes

dknews
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L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) appelle à intensifier les actions mondiales pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes et des filles.
L’OIM exhorte les gouvernements, les acteurs humanitaires et les communautés à redoubler d’efforts pour prévenir, combattre et à terme, mettre fin à la violence dont sont victimes les femmes et les filles dans le monde entier, selon un communiqué de l’organisation onusienne, publié mardi.
Chaque jour, les équipes de l’OIM rencontrent des femmes et des filles dont les histoires révèlent les fractures des crises actuelles, et dont le parcours est marqué par le courage, la perte et la détermination à survivre, souligne l’OIM.

« J’ai rencontré des femmes et des filles qui ont survécu à des situations impossibles.
Qu’il s’agisse de fuir des zones de conflit, de traverser des déserts dangereux ou de reconstruire leur vie après avoir tout perdu à cause de cyclones, elles sont exposées à des risques importants de violence, d’exploitation et d’abus, et souvent elles n’ont pas d’accès aux services », a déclaré la Directrice générale adjointe de l’OIM chargée des opérations, Ugochi?Daniels, citée dans le communiqué.
« Assurer leur sécurité doit rester une priorité dans chaque intervention.
Je suis fière que les opérations de l’OIM placent les femmes et les filles au centre de leurs préoccupations.
Mais nous devons faire plus, et nous devons faire mieux », a-t-elle ajouté.
A l’échelle mondiale, une femme sur trois est victime de violence au cours de sa vie.
Pour les femmes et les filles qui vivent au milieu des conflits, des catastrophes et du déplacement, les risques augmentent fortement pour atteindre 70?%.

Beaucoup d’entre elles ne peuvent pas accéder aux services ou signaler les abus en toute sécurité, en particulier dans les pays où les systèmes de protection sont affaiblis par les crises, notamment en Afghanistan, en Birmanie, au Soudan, en Haïti, en République démocratique du Congo et à Ghaza.
Sur la route migratoire de l’est, de plus en plus de femmes et de filles sont contraintes d’entreprendre des voyages autrefois menés par les hommes.
Dans les régions exposées aux risques climatiques où les familles sont enfermées dans des cycles de déplacement, l’OIM aide les communautés à reconstruire des logements plus sûrs, à renforcer les infrastructures afin qu’elles soient résilientes aux changements climatiques et à mettre en place des mécanismes de protection communautaire qui réduisent l’exposition aux risques, notamment à la violence à l’égard des femmes.

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