Le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme a réclamé mardi des enquêtes « rapides et impartiales » sur les frappes sionistes au Liban.
« Il faut des enquêtes rapides et impartiales sur la frappe d’Aïn el-Héloué », qui a touché la semaine dernière un camp de réfugiés palestiniens, « ainsi que sur tous les autres incidents impliquant d’éventuelles violations du droit international humanitaire », a déclaré un porte-parole du Haut-Commissariat, Thameen Al-Kheetan, lors d’un point de presse à Genève.
L’entité sioniste et l’armée sioniste « sont responsables de leurs actes.
Ainsi, lorsque nous parlons des frappes menées par l’armée (sioniste), celle-ci devrait enquêter sur ses propres actions », a-t-il ajouté.
L’entité sioniste a poursuivi ses frappes au Liban malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024 qui visait à mettre fin à l’agression sioniste contre ce pays.
Les autorités libanaises accusent régulièrement l’entité sioniste de violer le cessez-le-feu en poursuivant ses frappes et en continuant d’occuper cinq points stratégiques du sud du territoire.
Selon le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme, les attaques sionistes « ont causé la mort d’au moins 127 civils au Liban depuis le cessez-le-feu ».
Et la frappe sur d’Aïn el-Héloué est « l’une des plus meurtrières » et a tué « au moins 13 civils, dont 11 enfants » et blessé au moins six autres, a indiqué M. Al-Kheetan.
« En plus de tuer et de blesser des civils, les attaques (sionistes) au Liban ont détruit et endommagé des infrastructures civiles », a indiqué M. Al-Kheetan. Ce qui, selon lui, entrave les efforts de reconstruction et le retour dans leur foyer des personnes déplacées à l’intérieur du pays.
