Dans un contexte national marqué par une volonté résolue de consolider l’intégrité publique et de moderniser la gouvernance économique, la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption (HATPLC) a franchi une nouvelle étape décisive.
Jeudi à Alger, l’institution a officialisé la signature d’une convention de coopération avec l’Institut algérien des hautes études financières (IAHEF), un partenariat stratégique destiné à impulser une dynamique durable en faveur de la transparence, de la formation et de l’expertise au sein du tissu économique national.
Cette initiative s’inscrit dans une démarche globale de renforcement de la coopération institutionnelle et de structuration d’un écosystème professionnel capable d’élever les standards de transparence et d’intégrité.
À cette occasion, la présidente de la HATPLC, Mme Salima Mousserati, a reçu la directrice générale de l’IAHEF, Mme Meriem Ouanas, accompagnée d’une délégation de cadres de l’Institut, en présence des responsables et experts de la Haute autorité.
La rencontre a donné lieu à un échange approfondi sur les enjeux de la gouvernance financière, la prévention des risques de corruption et l’importance de diffuser une culture de conformité dans l’ensemble des institutions économiques.
La convention signée se veut un véritable outil opérationnel permettant d’aligner les efforts des deux institutions autour d’un objectif commun : consolider l’intégrité dans le secteur économique algérien.
Elle vise à instaurer une coopération structurée dans des domaines clés, notamment la conception et la mise en œuvre de programmes de formation spécialisés, l’audit financier, le renforcement des compétences professionnelles ainsi que l’évaluation des dispositifs de transparence existants et de leur efficacité réelle sur le terrain.
L’accord prévoit également la mise en place de mécanismes de coordination et de travail conjoints, destinés à assurer une meilleure harmonisation des pratiques et à favoriser la circulation de l’expertise entre les deux organismes.
Ce partenariat s’inscrit pleinement dans le plan d’action 2026 de la HATPLC, élaboré pour concrétiser les orientations de la Stratégie nationale de prévention et de lutte contre la corruption.
Plus particulièrement, il répond au troisième objectif stratégique de cette feuille de route, qui met l’accent sur la nécessité de renforcer la transparence et l’intégrité dans le secteur économique, considéré comme un levier essentiel pour la croissance et la confiance institutionnelle.
Au-delà de la signature formelle, cette coopération marque le lancement d’un chantier structurant destiné à installer durablement une culture de gouvernance fondée sur la responsabilité, la formation continue et la performance.
Elle ouvre la voie à une mutualisation des expertises, à une professionnalisation accrue des pratiques financières et à une meilleure anticipation des risques de corruption, à travers des outils modernes de contrôle, d’audit et d’évaluation.
En scellant cette alliance, la Haute autorité de transparence et l’Institut algérien des hautes études financières affirment leur engagement commun à contribuer à un environnement économique plus transparent, plus éthique et plus résilient.
Cette synergie institutionnelle constitue, à terme, un gage de crédibilité et un signal fort adressé aux acteurs économiques, publics et privés, quant à la détermination de l’État à bâtir une économie fondée sur l’intégrité, la confiance et la bonne gouvernance.
R.E
