Salon international de la pêche et de l’aquaculture d’Oran : « L’aquaculture dans les oasis sahariennes », thème d’une table ronde

dknews
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« L’aquaculture dans les oasis sahariennes : un levier pour le développement durable social, économique et environnemental » a été le thème d’une table ronde, organisée vendredi à Oran, par le Centre national de recherche et de développement de la pêche et de l’aquaculture (CNRDPA).

Le directeur du département de l’aquaculture du CNRDPA, Mustapha Boudjnah, a souligné, au cours de son intervention lors de cette rencontre programmée dans le cadre de la deuxième journée du 10e Salon international de la pêche et de l’aquaculture « SIPA 2025 », l’importance d’intégrer l’aquaculture dans les régions sahariennes à travers la valorisation des ressources hydriques disponibles et la création de projets modèles intégrés à l’agriculture, en vue d’assurer une durabilité agricole et économique.

Pour sa part, Rachid Bouyahiaoui, chercheur et directeur adjoint de l’Institut national de la recherche agronomique d’Algérie (INRAA), a appelé à la mise en place d’un réseau d’opérateurs et d’agriculteurs dans le domaine de l’aquaculture dans les régions sahariennes, ainsi qu’à attirer davantage d’investissements afin d’élargir ce secteur prometteur.

Il a également plaidé pour la réalisation de recherches et d’expérimentations sur l’élevage des poissons dans des systèmes agricoles avancés, ainsi qu’à l’intégration de l’aquaculture dans les oasis sahariennes dans le cadre des programmes de soutien à l’agriculture saharienne.

De son côté, la chercheuse Chalabia Chaabat, du département de l’aquaculture de l’INRAA, a mis en avant l’importance de l’utilisation du tilapia et du poisson-chat dans l’aquaculture des oasis sahariennes, en raison de leur adaptation à l’eau salée et aux conditions climatiques du sud du pays.

Le Salon international de la pêche et de l’aquaculture d’Oran, organisé jusqu’au 9 novembre, enregistre la participation de 179 exposants issus de 17 pays, dont des entreprises nationales comprenant 38 start-up issues de la nouvelle génération d’entrepreneurs, ainsi que des banques, compagnies d’assurance, universités et centres de recherche, qui exposent des projets scientifiques et des innovations technologiques destinés à développer les activités de pêche et d’aquaculture.

Le salon compte aussi plus de 25 entreprises étrangères représentant 16 pays, parmi lesquels le Sultanat d’Oman, invité d’honneur de cette édition, mais aussi l’Espagne, l’Italie, la Turquie, la Tunisie et l’Union européenne, ainsi que pour la première fois le Bangladesh, aux côtés de professionnels venus du Qatar, de Norvège, du Sénégal, du Japon et du Tchad.

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