« L’Algérie au cœur de la civilisation universelle » : Un hommage vibrant à l’héritage intellectuel et culturel du pays

dknews
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Sous le haut patronage du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, la ministre de la Culture et des Arts, Mme Malika Bendouda, a inauguré ce matin à l’hôtel « El Aurassi » à Alger le colloque international intitulé « L’Algérie dans la civilisation », organisé dans le cadre de la 28ᵉ édition du Salon international du livre d’Alger (SILA).
Dans son allocution d’ouverture, Mme Bendouda a souligné que cette rencontre n’a pas vocation à répéter les récits du passé, mais à redécouvrir ce que l’Algérie a apporté, et continue d’apporter, à l’histoire universelle.
Elle a insisté sur la place de la nation algérienne dans la construction du sens, de la liberté et des valeurs humaines partagées.

Des gravures rupestres du Tassili n’Ajjer à la pensée de Ben Badis et de l’Émir Abdelkader, en passant par les grandes écoles de la Méditerranée, la ministre a rappelé que l’Algérie a toujours été un phare du savoir, de la tolérance et de la spiritualité.
Mme Bendouda a également affirmé que l’histoire algérienne n’est pas un simple héritage, mais un parcours continu de créativité, de résistance et de lumière.
Selon elle, la diversité culturelle, linguistique et religieuse du pays a fait de l’Algérie une terre de dialogue et d’humanisme.
Elle a ajouté que l’identité nationale se renforce à chaque ouverture sur le monde, et que la culture reste un pont entre mémoire et modernité, entre enracinement et universalité.
Pour la ministre, la civilisation ne constitue pas un miroir où l’Algérie contemple son image, mais un espace où elle agit et contribue pleinement.

Le patrimoine intellectuel algérien, riche et pluriel, s’inscrit dans le courant humaniste mondial fondé sur la dignité, la raison et la beauté « ces langues universelles qui unissent les peuples ». Le programme du colloque a réuni de nombreux chercheurs et universitaires d’Algérie et d’ailleurs. Après l’intervention du commissaire du Salon, M. Mohamed Akrab, le professeur Boumediene Bouzid a prononcé la conférence inaugurale, présidée par le docteur Djamel Yahiaoui.
Deux sessions scientifiques ont ensuite abordé les thématiques « L’Algérie, terre de pensée et d’influence culturelle » et « De la localité à l’universalité : les valeurs du dialogue ». Parmi les communications marquantes, celle du Dr Ahmed Triki intitulée « La philosophie dans la civilisation numide » a mis en lumière la profondeur humaniste de l’expérience algérienne et la contribution de ses grandes figures à l’édification d’un idéal de liberté, de justice et de beauté universelle.
R.C

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