Dans le cadre du partenariat solide unissant l’Algérie et l’UNICEF, la ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Nassima Arhab, a reçu, au siège de son département, Katarina Johansson, représentante du Fonds des Nations unies pour l’enfance en Algérie, accompagnée d’une délégation de l’organisation. Cette rencontre s’inscrit dans la continuité d’un dialogue constructif et d’une coopération fructueuse visant à renforcer les capacités des jeunes Algériens et à moderniser le système national de formation professionnelle. Au cœur des échanges, la feuille de route conjointe 2025–2026 a occupé une place centrale. Celle-ci s’articule autour de plusieurs axes stratégiques : le développement des compétences de vie et des aptitudes transférables, l’intégration du numérique et de l’innovation dans les programmes de formation, ainsi que la promotion de l’inclusion sociale au profit des jeunes issus de milieux défavorisés, notamment les filles, les personnes en situation de handicap et les jeunes des zones rurales.
Cette approche vise à garantir à tous un accès équitable à une formation moderne, alignée sur les exigences d’un marché du travail en constante mutation. La rencontre a également été l’occasion d’évoquer la participation active de l’UNICEF à WorldSkills Algeria, l’Olympiade nationale des métiers, en tant que partenaire principal. L’organisation onusienne y animera plusieurs activités interactives destinées au grand public, dans le but de stimuler la créativité, encourager l’excellence et promouvoir la culture de l’innovation parmi les jeunes talents algériens. Cet engagement traduit la conviction partagée que la jeunesse constitue le moteur du développement durable et du progrès social. À travers cette coopération renforcée, le ministère et l’UNICEF réaffirment leur volonté commune d’investir dans un enseignement professionnel de qualité, inclusif et tourné vers l’avenir. Ce partenariat illustre la détermination de l’Algérie à accompagner sa jeunesse dans la construction d’un avenir prometteur, où la compétence, la créativité et la résilience deviennent les clés de la réussite. En plaçant la jeunesse au centre de leurs priorités, les deux parties entendent faire de la formation professionnelle un véritable levier d’émancipation, d’emploi et d’innovation au service du développement national et de l’intégration sociale. R.N
