Le film documentaire « Mémoires de Palestine », retraçant la souffrance du peuple palestinien et des chapitres de sa résistance face à l’occupation sioniste, à sa brutalité et ses pratiques abjectes, a été projeté lundi dans le cadre de la section spéciale « La Palestine pour toujours » du 13e Festival international d’Oran du film arabe.
D’une durée de 60 minutes, le documentaire écrit et réalisé par Serge Le Péron, s’inspire des mémoires de Sirine Husseini Shahid, que cette dernière avait transmises à sa fille, la diplomate palestinienne Leïla Shahid, avant qu’elles ne soient publiées sous forme d’un livre intitulé « Mémoires d’El Qods ».
A travers ce film qui est une coproduction palestino-française, Leïla Shahid, fervente défenseure de la cause palestinienne, revient sur son passé pour partager avec le public du grand écran ses souvenirs, partie intégrante de l’histoire de sa famille et du peuple palestinien.
« La Palestine pour toujours » est une rubrique intégrée à la 13e édition du Festival, en solidarité avec le peuple palestinien dans sa lutte pour la liberté.
Elle propose plusieurs projections de films, dont « Beyond », « Mémoires de Palestine » et « From Ground Zero » et « From Ground Zero+ », un ensemble de huit courts documentaires réalisés sous la supervision du cinéaste palestinien Rashid Masharawi, abordant divers aspects de la guerre d’extermination menée par l’armée d’occupation sioniste contre la bande de Ghaza. 
le spectacle se poursuit avec les projections des longs métrages en compétition
Le spectacle cinématographique se poursuit à Oran avec la projection des films en compétition officielle dans la catégorie des longs-métrages de fiction, dans le cadre de la 13? édition du Festival international du film arabe d’Oran (30 octobre-5 novembre).
En tête du programme de cette quatrième journée figure le film « Les Chants d’Adam », écrit et réalisé par l’Irakien Oday Rashid, coproduit par l’Irak, les Pays-Bas, l’Arabie saoudite et les Etats-Unis.
Ce film, dont l’action se déroule en 1946, raconte l’histoire d’un enfant nommé Adam et de son petit frère, contraints d’assister au lavement du corps de leur grand-père avant son inhumation.
Cet événement marque profondément Adam, qui développe alors le désir de ne plus grandir, de peur de vieillir comme son aïeul.
Le deuxième long-métrage présenté est le film jordanien « SimSim », réalisé par Sundus Samirat et écrit par quatre auteures qui signent à travers cette œuvre leur première expérience cinématographique. Cette œuvre raconte l’histoire d’une femme divorcée, qui se révolte contre un mariage imposé et les traditions étouffantes d’une société conservatrice.
Cherchant à se libérer et à s’affirmer, SimSim décide de recommencer sa vie avec sa fille.
Il est à rappeler que la compétition des longs-métrages est évaluée par un jury présidé par la cinéaste tunisienne Dora Bouchoucha et composé de quatre artistes reconnus du 7? art : Ahmed Al-Daraji (Irak), Khadija Al-Salami (Yémen), Abbes Zahami et Lotfi Bouchouchi (Algérie).
Au total, 10 longs-métrages participent à la compétition, sur 34 films programmés dans le cadre de la 13? édition du Festival international du film arabe d’Oran, organisée par le Commissariat du festival, sous le patronage du ministère de la Culture et des Arts, avec le soutien de la wilaya d’Oran et la collaboration de plusieurs partenaires.
