Le logement, en Algérie, dépasse la simple notion d’abri. Il incarne l’âme du peuple et la volonté d’un État social à réparer les blessures profondes de l’histoire. Si aujourd’hui, des centaines de milliers de familles accèdent à un toit grâce à des programmes massifs de l’État, c’est parce que le souvenir des privations de l’époque coloniale reste gravé dans la mémoire collective. Durant la colonisation, l’Algérien n’avait ni terre, ni toit. Les villages incendiés, les familles déplacées, les bidonvilles qui encerclaient les villes coloniales : tout traduisait l’injustice d’un système inhumain. À l’indépendance, loger neuf millions d’Algériens sans abri relevait du miracle. Le pays manquait de moyens, d’entreprises, de tout. Pourtant, dès les premières années, la jeune République a choisi de bâtir. Sous l’impulsion d’hommes visionnaires comme le colonel Abdelmadjid Aouchiche, la DNC-ANP posa les premières pierres d’un avenir meilleur : universités, écoles, cités, logements. Le logement devenait déjà le socle de la reconstruction nationale.
Aujourd’hui, le président Abdelmadjid Tebboune poursuit cette même vision, adaptée aux réalités du XXIᵉ siècle. Les programmes AADL, LPL, LPA et ruraux ne sont pas de simples opérations immobilières : ils constituent la continuation d’une promesse historique, celle d’une Algérie juste et solidaire. Avec plus de deux millions de logements programmés pour la période 2025-2029, l’Algérie réaffirme qu’un État fort est un État qui protège ses citoyens, non seulement par la sécurité, mais aussi par la stabilité du foyer. Car un toit, en Algérie, c’est bien plus qu’un espace de vie : c’est un symbole de dignité retrouvée, un acte de reconnaissance envers un peuple qui a tout sacrifié pour sa liberté. Le 1ᵉʳ Novembre demeure la boussole de cette politique. Il rappelle que la Révolution ne fut pas seulement politique, mais aussi humaine et sociale. Ainsi, lorsque l’État remet les clés d’un logement à une famille, il ne livre pas seulement des murs et un toit. Il offre une part de justice, une part de mémoire et une promesse d’avenir.
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