Dans une démarche visant à insuffler un nouvel élan à la gouvernance locale et à renforcer l’efficacité de l’administration territoriale, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a procédé à un mouvement partiel dans le corps des walis et des walis délégués, conformément aux dispositions de l’article 92 de la Constitution. Cette décision, rendue publique lundi soir par un communiqué officiel de la Présidence de la République, s’inscrit dans le cadre de la politique de modernisation et de dynamisation de la gestion locale, au service du citoyen et du développement équilibré du territoire national. Ce mouvement, qui concerne plusieurs wilayas du pays, traduit la volonté du chef de l’État de consolider la continuité du service public tout en valorisant les compétences administratives ayant fait preuve d’un engagement exemplaire dans l’accomplissement de leurs missions. Il a ainsi été mis fin aux fonctions de M. Mustapha Koreich, wali de Mila, et plusieurs mutations ont été opérées pour permettre une meilleure adéquation entre les profils des responsables et les besoins spécifiques de chaque territoire.
Dans cette nouvelle configuration, plusieurs walis ont été appelés à exercer leurs fonctions dans d’autres wilayas, confirmant la logique d’alternance et de renouvellement prônée par le président Tebboune. Ainsi, M. Foudil Douifi passe de Laghouat à Adrar, tandis que M. Mohamed Benmalek est muté de Batna à Laghouat. Mme Houria Aggoune, jusque-là à Guelma, prend désormais la tête de la wilaya de Bouira, alors que M. Samir Chibani quitte Oran pour diriger la wilaya de Guelma. De son côté, M. Ali Moulay est transféré de Tipasa à Béni Abbès, et M. Abdelkrim Lamouri de Bouira à Annaba. Le mouvement a également concerné M. Brahim Ouchene, muté de Blida à Oran, M. Fayçal Amrouche, qui passe d’In Guezzam à Mila, et M. Djamel Hashas, transféré de Béni Abbès à Blida. Ces nominations s’inscrivent dans une vision de complémentarité et d’efficacité, visant à consolider les acquis et à impulser une nouvelle dynamique au sein des exécutifs locaux. De nouvelles nominations ont par ailleurs été prononcées, marquant l’ascension de plusieurs cadres de l’administration territoriale. M. Noureddine Refsa, wali délégué de Dar El Beïda, est promu wali d’Ain Guezzam, tandis que M. Amine Benchaoulia, wali délégué de Sidi M’hamed, prend la tête de la wilaya de Tipasa. M. Benahmed Riadh, wali délégué de Boussaâda, est nommé wali de Batna. Ces promotions traduisent la reconnaissance du mérite, de la compétence et de la fidélité à la mission de service public. Dans le même cadre, il a été mis fin aux fonctions de M. Mahfoud Bouzertit, wali délégué de Chéraga, et de nouveaux walis délégués ont été désignés à travers plusieurs circonscriptions administratives du pays.
Parmi eux figurent M. Abdelfattah Benguergoura à Chéraga, M. Mahrez Mameri à Dar El Beïda, M. Zidi Abdelmalek à Sidi M’hamed, M. Zougari Nacer à El Kantara, M. Boudjezza Djamel à Bir El Ater, M. Amrani Attal à Boussaâda, M. Benbaba Ali Abdelkrim à El Aricha et M. Khalfaoui Hamid à Ksar El Boukhari. Ce mouvement partiel, à la fois équilibré et mesuré, s’inscrit dans une démarche globale de perfectionnement de la gouvernance territoriale. Il témoigne de la volonté du président Abdelmadjid Tebboune d’instaurer une culture de performance, de proximité et de responsabilité au niveau local, en plaçant l’administration au service du citoyen et du développement national. À travers cette réorganisation, le chef de l’État réaffirme sa détermination à consolider l’État de droit, à promouvoir la compétence et à renforcer la confiance dans les institutions républicaines, dans une Algérie résolument tournée vers la modernité, l’équité et la bonne gouvernance.
ABED MEGHIT

 
			 
			 
		 
		 
		