L’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza a fait 68.280 martyrs et 170.375 blessés, en majorité des femmes et des enfants, depuis le 7 octobre 2023, selon un nouveau bilan donné jeudi par les autorités sanitaires palestiniennes.
Les corps de 14 martyrs ainsi que deux blessés ont été transférés vers les hôpitaux de Ghaza au cours des dernières 24 heures, précise la même source, notant que les corps de nombreuses victimes se trouvent encore sous les décombres.
Depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu le 11 octobre courant, 89 Palestiniens sont tombés en martyrs et 317 autres ont été blessés, tandis que les corps de 449 personnes ont été récupérés, a-t-on ajouté.
Plus de 61 millions de tonnes de débris recouvrent Ghaza
L’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a fait savoir jeudi que plus de 61 millions de tonnes de débris recouvraient la bande de Ghaza, ravagée par plus de deux ans de guerre génocidaire sioniste.
« Plus de 61 millions de tonnes de débris recouvrent désormais la bande de Ghaza », a écrit l’UNRWA dans un message publié sur les réseaux sociaux.
« Des quartiers entiers ont été anéantis, et des familles fouillent les ruines à la recherche d’eau et d’un abri », a poursuivi l’agence.
Et de poursuivre: « l’aide humanitaire de l’UNRWA demeure bloquée, mais nos équipes poursuivent leurs efforts pour fournir une assistance vitale à la population » de l’enclave palestinienne dévastée par plus de deux ans de génocide sioniste.
Mercredi, l’UNRWA avait souligné l’urgence de l’ouverture de tous les points de passage dans la bande de Ghaza, pour permettre l’acheminement de l’aide humanitaire à la population de l’enclave.
« L’aide qui parvient à Ghaza n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan des besoins urgents. Tous les points de passage doivent être ouverts. L’aide humanitaire doit être libre d’accès », avait écrit l’UNRWA dans un message publié sur les réseaux sociaux.
Dans ce contexte, les Nations unies ont déjà appelé l’entité sioniste à respecter les engagements pris dans l’accord de cessez-le-feu, conclu le 10 octobre, en permettant notamment l’entrée sans entraves des aides humanitaires dans la bande de Ghaza.
