Révolution : La femme de Bordj Bou Arréridj et ses contributions au mouvement national et à la Révolution de libération, thème d’un séminaire national

dknews
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Un séminaire national intitulé « la femme de Bordj Bou Arréridj et ses contributions au mouvement national et à la Révolution de libération » a été organisé samedi à la bibliothèque principale de lecture publique « Mohamed Boussam » de Bordj Bou Arreridj.

Dans son intervention durant cette rencontre organisée à l’occasion du 64ème anniversaire de la journée nationale de l’émigration (17 octobre) par la commune de Bordj Bou Arreridj, en coordination avec la direction locale des moudjahidine et des ayants droit et le laboratoire de l’histoire locale, de la mémoire collective et des approches nouvelles de l’Université de Bouira, le Dr. Salah Bensalem de l’Université Mohamed El Bachir El Ibrahimi a exposé « le parcours militant d’enseignante et de combattante la défunte moudjahida Chama Boufedji, née en 1922 à Bir Kasdali et considérée comme la plus jeune enseignante de l’histoire d’Algérie pour avoir ouvert à l’âge de 12 ans plusieurs écoles secrètes d’enseignement pour jeunes filles ». L’intervenant a évoqué « ses efforts d’enseignement pour femmes, son appartenance aux rangs des Fidaïyate, son emprisonnement et sa torture dans les geôles du colonialisme français ».

Il a également cité plusieurs autres femmes de Bordj Bou Arreridji qui ont participé au mouvement national et à la Révolution de libération, dont la défunte moudjahida Aïcha Haddad, infirmière ayant rejoint les maquis de la Révolution à l’âge de 17 ans, également emprisonnée et la défunte moudjahida Yamina Mekkour auteure de plusieurs chansonnettes révolutionnaires dont « Ettayara Essafra » et « El Araaria », devenues des chants symboliques du combat du peuple algérien. Brahim Hamache, membre de l’APC de Bordj Bou Arreridj, a souligné dans intervention que l’objectif de la rencontre est de mettre en exergue « le rôle de la femme algérienne en générale, notamment de Bordj Bou Arreridj durant la Révolution et de souligner l’action de ces femmes célèbres en baptisant de leurs noms des établissements scolaires et culturels en reconnaissance de leurs sacrifices ». Il a ajouté que ces femmes combattantes, qui étaient également des infirmières et des enseignantes, ont participé activement à la révolution. La rencontre a regroupé 14 conférenciers de plusieurs universités du pays, souligne-t-on.

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