Le coordonnateur principal des urgences du Fonds de l’ONU pour l’enfance (UNICEF), Hamish Younga, a alerté sur la situation catastrophique dans la bande de Ghaza, soulignant la nécessité d’autoriser l’entrée sans restriction de toutes les fournitures essentielles pour répondre aux besoins humanitaires croissants de la population de l’enclave ravagée par deux ans de génocide sioniste.
Le président du Conseil national palestinien, Rawhi Fattouh, a condamné samedi l’horrible massacre commis par les forces d’occupation sionistes vendredi soir dans le quartier de Zeytoun à l’est de la ville de Ghaza, provoquant le martyre de 11 citoyens.
Un véhicule civil transportant des membres de la famille Shaaban a été pris pour cible par l’armée sioniste dans le quartier de Zeytoun, faisant 11 martyrs, dont sept enfants et deux femmes, a précisé l’agence de presse Wafa.
Fattouh a condamné, dans un communiqué, « un crime qui reflète la politique organisée menée par l’occupation contre le peuple palestinien ».
Il a déclaré que « cibler cette famille sous prétexte que le véhicule approchait de la soi-disant + ligne jaune+, constitue une violation flagrante du droit international humanitaire », dénonçant le « mépris de l’occupation (sioniste) pour les valeurs humaines et de la violation des accords et de toutes les conventions internationales qui interdisent de cibler les civils ». Fattouh a souligné que « ce crime n’est pas un acte isolé, mais plutôt une partie d’une approche continue basée sur le meurtre et la destruction, à la lumière du laxisme international clair dans la poursuite des criminels (sionistes) ». Le président du Conseil national palestinien a tenu l’occupant sioniste « entièrement responsable de ce crime, qui est considéré comme un crime de guerre contre l’humanité », appelant la communauté internationale à « prendre des mesures immédiates » pour « assurer la protection du peuple palestinien ». 
Un responsable onusien alerte sur la situation catastrophique à Ghaza après 2 ans de génocide sioniste
« La qualité de l’aide dont ont besoin les Palestiniens de la bande de Ghaza est aussi importante que sa quantité », a déclaré vendredi le responsable onusien, avant de souligner « la nécessité d’autoriser l’entrée sans restriction de toutes les fournitures essentielles pour répondre aux besoins humanitaires croissants ».
Young a précisé que les Palestiniens de Ghaza ont besoin de tentes, de bâches et d’eau potable, soulignant également l’urgence de fournir le carburant et les équipements nécessaires à la production et à la distribution de l’eau, ainsi que la réparation des canalisations et des usines de dessalement.
Par ailleurs, le responsable de l’ONU a qualifié la situation à Ghaza de « catastrophique », notant que tous les hôpitaux ont été détruits ou gravement endommagés, par les bombardements sionistes, tandis que les habitants souffrent de graves pénuries de nourriture et d’abris.
« Il est urgent de faire tous les efforts possibles pour acheminer toutes ces fournitures dont je parle », a-t-il insisté. Et de poursuivre: « Il devrait y avoir 600 camions chargés de fournitures chaque jour, y compris une gamme complète de matériel provenant du secteur privé et de fournisseurs commerciaux, en plus de l’aide humanitaire vitale fournie par l’UNICEF, le Programme alimentaire mondial, le Fonds des Nations Unies pour la population et l’Organisation mondiale de la santé », a-t-il déclaré. Il a poursuivi que la bande de Ghaza avait également besoin d’environ 50 camions-citernes par jour, ainsi que de gaz de cuisine, ce qui, a-t-il souligné, « est essentiel pour la population de Ghaza ».
Le responsable de l’UNICEF a aussi souligné qu' »un accès sûr à l’intérieur de la bande de Ghaza est une condition préalable à la distribution de l’aide », affirmant: « Nous avons besoin de liberté de mouvement dans toute la bande de Ghaza afin de pouvoir livrer des fournitures aux enfants les plus vulnérables, à leurs mères et aux familles qui s’occupent d’eux ».
Ghaza : plus de 8.000 enseignants de l’UNRWA prêts à aider les enfants à regagner les bancs de l’école
L’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a affirmé que plus de 8.000 de ses enseignants dans la bande de Ghaza sont prêts à aider les enfants à regagner les bancs de l’école.
L’UNRWA a souligné, dans une déclaration publiée samedi sur les réseaux sociaux, qu’il s’agit de « la plus grande organisation humanitaire opérant dans la bande de Ghaza et qu’elle doit être autorisée à accomplir ses tâches sans aucun obstacle ».
Et de poursuivre: « Les enfants de Ghaza sont privés d’éducation depuis très longtemps », soulignant la nécessité de leur permettre de retourner à l’école « le plus rapidement possible ».
Dans ce contexte, le ministre palestinien des Travaux publics et du Logement, Ahed Bseiso, avait précédemment confirmé que le nombre d’écoles détruites ou endommagées à Ghaza, au cours de deux ans d’agression génocidaire sioniste, s’élevait à 1.660, dont environ 70 % ont été complètement détruites.
De plus, sept universités ont été détruites, privant environ 785.000 étudiants palestiniens de leur droit à l’enseignement. 

 
			 
			 
		 
		 
		