L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a alerté mardi sur la détérioration de la situation sanitaire dans la bande de Ghaza, après deux ans de génocide sioniste, soulignant qu’au moins 15.600 patients ont besoin d’une évacuation médicale urgente pour recevoir un traitement en dehors de l’enclave palestinienne. L’organisation a expliqué que 15.600 personnes ont été amputées de leurs membres à la suite de la guerre génocidaire, appelant à une surveillance renforcée des maladies et des épidémies virales en raison de la détérioration de la situation sanitaire et des infrastructures endommagées à Ghaza.
L’OMS a aussi souligné la nécessité de rouvrir les couloirs médicaux hors de la bande de Ghaza pour garantir l’accès des patients aux centres de traitement spécialisés et aux soins médicaux d’urgence, avertissant contre « une aggravation de la crise humanitaire et sanitaire », si la fermeture et les retards dans la fourniture d’une assistance médicale se poursuivent. Le bilan provisoire de l’agression génocidaire menée par les forces de l’occupation sioniste contre la bande de Ghaza, depuis le 7 octobre 2023, était établi lundi à 67.806 martyrs et 170.066 blessés, selon les autorités sanitaires palestiniennes. Un accord de cessez-le-feu, conclu entre le mouvement de résistance palestinien Hamas et l’entité sioniste, est entré en vigueur jeudi dernier.
