Les autorités iraniennes ont validé mercredi un projet de loi durcissant les sanctions à l’encontre d’individus accusés d’espionnage au profit de l’entité sioniste qui avait mené en juin dernier une série d’agressions contre des positions civiles et militaires iraniennes, faisant des dizaines de morts et d’énormes dégâts matériels.
Le texte actant le « renforcement des sanctions pour espionnage et coopération avec le régime sioniste et les pays hostiles à la sécurité et aux intérêts nationaux » a été validé, a indiqué le Conseil des Gardiens, organe en charge de la supervision des lois.
La précédente loi ne ciblait aucun pays en particulier et l’espionnage n’était pas nécessairement puni par la peine de mort.
Le nouveau texte prévoit par ailleurs jusqu’à deux ans de prison pour « l’utilisation, le transport, l’achat ou la vente d’appareils de communication électronique Internet sans licence tels que Starlink », utilisé pour accéder à des contenus en ligne interdits.
En outre, « l’envoi de vidéos et d’images à des chaînes hostiles ou étrangères qui (…) porterait atteinte à la sécurité nationale », sera passible d’une peine allant jusqu’à cinq ans de prison, selon Irna. Selon la loi iranienne, le président Massoud Pezeshkian a cinq jours pour promulguer le texte.
Pour rappel, ce texte avait été présenté le 23 juin devant le Parlement au moment où l’Iran avait été attaqué par l’entité sioniste pendant 12 jours.

 
			 
			 
		 
		 
		