L’École nationale supérieure des technologies de l’information, de la communication et de la poste (ENSTICP) d’Alger a vécu un moment fort. Le ministre de la Poste et des Télécommunications, Sid Ali Zerrouki, s’est déplacé en personne pour constater de près les conditions d’accueil et d’hébergement des étudiants, mais aussi pour délivrer un message clair : la jeunesse universitaire est au cœur du projet national de transition numérique. Dans une ambiance studieuse et solennelle, marquée par l’enthousiasme des étudiants, le ministre a tenu à adresser ses félicitations à l’ensemble de la communauté universitaire de l’école à l’occasion de la rentrée académique 2025-2026. « Je vous souhaite un cursus réussi, jalonné de succès et porteur d’avenir », a-t-il déclaré, mettant l’accent sur l’importance de l’ENSTICP en tant qu’institution de formation de pointe.
Située dans la capitale, l’ENSTICP n’est pas une école comme les autres. Elle est devenue, au fil des ans, un pôle stratégique de formation pour les futurs ingénieurs et cadres de haut niveau dans les domaines de l’informatique, des télécommunications et des technologies postales. Avec des programmes spécialisés et des partenariats stratégiques avec des acteurs économiques et technologiques, elle s’impose comme un véritable incubateur de compétences. Le ministre n’a pas manqué de rappeler que « choisir cette spécialité, c’est franchir un premier pas prometteur vers les métiers d’avenir ». Dans un monde dominé par la révolution numérique et l’économie de la connaissance, l’Algérie mise de plus en plus sur ses jeunes talents pour relever les défis liés à la cybersécurité, à l’intelligence artificielle, au big data et aux infrastructures de communication.
Un message fort à la jeunesse universitaire
S’adressant particulièrement aux nouveaux inscrits, Sid Ali Zerrouki a insisté sur la valeur du sérieux et de la persévérance. Selon lui, l’ENSTICP n’est pas uniquement un lieu d’apprentissage théorique : c’est aussi un espace où se forgent des valeurs citoyennes, une éthique professionnelle et un sens de la responsabilité. Il a ainsi encouragé les étudiants à profiter pleinement de la qualité de l’enseignement, de la richesse du corps professoral et des infrastructures de l’école, afin de devenir des acteurs actifs dans le processus de modernisation du pays. « Vous avez entre vos mains les outils de demain pour bâtir une Algérie connectée, compétitive et souveraine », a-t-il martelé.
La transition numérique au cœur du projet national
L’Algérie s’est engagée depuis plusieurs années dans une transition numérique ambitieuse. Celle-ci repose non seulement sur des réformes structurelles, mais aussi sur la disponibilité d’un capital humain hautement qualifié. Dans ce contexte, l’ENSTICP joue un rôle central. Les formations proposées – réseaux de télécommunications, cybersécurité, systèmes d’information, cloud computing, gestion des services postaux modernes – correspondent directement aux besoins exprimés par les entreprises, les administrations et les institutions publiques. Le ministre a rappelé que l’école est appelée à devenir un vivier de talents capable d’accompagner la digitalisation des services publics, l’amélioration de la gouvernance électronique et l’intégration de l’Algérie dans l’économie mondiale du savoir.
Les défis de l’accueil et de l’hébergement
La visite de Sid Ali Zerrouki n’était pas uniquement protocolaire. Elle avait également pour objectif de vérifier les conditions de vie des étudiants. Le ministre a tenu à parcourir les résidences universitaires, les espaces communs et les infrastructures pédagogiques afin de s’assurer que la rentrée se déroule dans de bonnes conditions. Les étudiants, qui ont pu échanger directement avec le ministre, ont exprimé leurs attentes : amélioration des services d’hébergement, accès fluide à l’Internet haut débit, renforcement des espaces de coworking et d’innovation. Ces préoccupations rejoignent celles de milliers d’étudiants à travers le pays, qui considèrent que la réussite académique passe aussi par un environnement favorable à la créativité et à la recherche.
Former pour l’économie de demain
En soulignant que la formation de qualité est la clé de l’avenir, Sid Ali Zerrouki a insisté sur la nécessité d’une synergie entre l’université, les entreprises et les institutions publiques. Selon lui, l’étudiant de l’ENSTICP doit être à la fois un apprenant curieux et un futur acteur économique. Le ministre a rappelé que les métiers liés aux TIC (technologies de l’information et de la communication) constituent aujourd’hui des secteurs en pleine croissance, porteurs de richesses et créateurs d’emplois. Le développement des start-up algériennes dans le domaine du numérique, encouragé par les pouvoirs publics, illustre parfaitement cette dynamique. Le discours du ministre ne s’est pas limité à des considérations techniques. Il a également mis en avant la dimension patriotique de la formation. « Chaque étudiant formé ici est une richesse pour l’Algérie », a-t-il déclaré. « Vos compétences ne doivent pas seulement vous servir individuellement, mais aussi contribuer au développement de la Nation et au bien-être de vos concitoyens. » Ce message s’inscrit dans la volonté de l’État de mobiliser sa jeunesse autour des objectifs stratégiques : modernisation des services publics, compétitivité économique, protection de la souveraineté numérique.
L’ENSTICP, vitrine d’une Algérie tournée vers l’avenir
Avec ses laboratoires modernes, ses projets de recherche appliquée et ses partenariats avec des universités étrangères, l’ENSTICP est en train de devenir une vitrine de l’innovation algérienne. Des initiatives sont en cours pour encourager les étudiants à développer des solutions locales dans les domaines de l’e-gouvernement, de la santé connectée, de la fintech ou encore de l’éducation numérique. Sid Ali Zerrouki a assuré que son département ministériel continuera à accompagner l’école, notamment à travers le renforcement des infrastructures numériques et la mise en place de programmes de coopération avec des opérateurs technologiques nationaux et internationaux. La visite du ministre Sid Ali Zerrouki à l’ENSTICP n’était pas qu’un simple déplacement officiel. Elle a marqué un moment de communion entre l’État et la jeunesse universitaire, traduisant une volonté politique claire : investir dans l’intelligence, dans le savoir et dans la créativité des jeunes Algériens. À travers cette rentrée académique 2025-2026, l’Algérie réaffirme son choix stratégique : faire de la jeunesse éduquée et formée dans les technologies modernes le moteur principal de son développement et de sa souveraineté numérique. L’ENSTICP, par son dynamisme et son rayonnement, se présente ainsi comme une école de l’avenir, un espace où se forgent non seulement des carrières brillantes, mais aussi une vision collective pour une Algérie numérique, moderne et prospère.
ABED MEGHIT
