EHU d’Oran : Formation sur la prise en charge de la maladie de Crohn

dknews
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L’Etablissement Hospitalo-Universitaire (EHU) d’Oran a organisé, mercredi, une journée de formation dédiée aux médecins spécialistes en gastroentérologie, ainsi qu’aux infirmiers venus de l’ensemble de la région ouest du pays, sur les dernières avancées en matière de prise en charge médicale et chirurgicale des maladies inflammatoires de l’intestin (MICI).
Placée sous le thème  » les dernières avancées dans la prise en charge médicale et chirurgicale des MICI en 2025 « , cette rencontre scientifique a pour objectif de faire le point sur les dernières avancées en matière de prise en charge des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI), en particulier la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique (ou rectocolite ulcéro -hémorragique), a indiqué, dans une déclaration à la presse en marge de cette journée, l’organisatrice et cheffe du service de gastro-entérologie au niveau de l’EHU d’Oran, Manouni Chafika.

Des spécialistes et des infirmiers de différentes wilayas de l’Ouest du pays, dont Tissemsilt, Mostaganem, Tlemcen, Relizane et Sidi Bel-Abbes, prennent part à cet évènement, a-t-elle précisé.
Le service de gastro-entérologie de l’EHU d’Oran a préparé pour cette occasion une feuille de route détaillant les protocoles thérapeutiques les plus récents, afin d’uniformiser et d’améliorer les pratiques médicales à l’échelle régionale, a-t-elle fait savoir.
Professeure Manouni a expliqué que « la prévalence de MICI ne cessent de croitre, depuis des décennies (7 personnes pour 100.000 habitants actuellement), touchant des sujets de plus en plus jeunes, âgés de 20 à 40 ans ».

 » Nous enregistrons également des cas chez les enfants de moins de 10 ans « , a-t-elle affirmé, soulignant l’importance de la mise à niveau de la formation, sachant que l’Algérie œuvre à mettre à disposition les traitements les plus récents reconnus au niveau international.
Le service de gastro-entérologie de l’EHU d’Oran dispose de biothérapies et d’immuno-modulateurs, permettant une prise en charge qualitative des MICI, selon sa cheffe de service, ajoutant que plus de 200 patients sont actuellement suivis avec ces traitements, avec une nette amélioration de leur qualité de vie.
La deuxième journée de cette formation sera dédiée à la formation des infirmiers sur les techniques d’éducation thérapeutique, avec l’implication de nutritionnistes et de psychologues dans le cadre d’un plan de prise en charge globale.

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