Dans une atmosphère solennelle marquée par un sens élevé de responsabilité et de transparence, l’Agence nationale de sécurité sanitaire a franchi, ce mardi, une étape importante dans le renforcement de sa gouvernance interne et de ses missions de régulation. En effet, son président, le professeur Kamel Sanhadji, a supervisé, au siège de l’institution, la cérémonie officielle d’installation du Comité d’éthique et de déontologie médicale, en présence du ministre de la Santé et du professeur Mohamed Seddik Aït Messaoudene, président du Conseil scientifique de l’Agence.
Un comité placé sous la présidence du Pr. Rachid Belhadj. À la tête de cette nouvelle structure, a été désigné le professeur Rachid Belhadj, figure reconnue du corps médical et chef du service de médecine légale à l’hôpital Mustapha Pacha d’Alger.
Son expérience et sa rigueur scientifique confèrent à ce comité une crédibilité et une légitimité qui seront déterminantes dans la conduite de ses missions.
Aux côtés du Pr. Belhadj, siègent plusieurs personnalités scientifiques et médicales de renom : Pr. Kamel Chekkat, Pr. Asma Saidani, Pr. Mustapha Benamer, Pr. Noureddine Metioui, Pr. Farid Benabbaji, Pr. Nassima Belabbas, Pr. Djamila Hadj Amar, Pr. Meriem Mezgar.
La création de ce comité répond à une exigence fondamentale : garantir le respect strict des normes éthiques dans l’ensemble des activités menées par l’Agence nationale de sécurité sanitaire.
Ses missions sont multiples et structurantes : élaborer une charte de déontologie propre à l’institution, veiller à son application dans toutes les procédures et études, prévenir et trancher les situations de conflits d’intérêts, assurer la sécurité et l’intégrité des essais cliniques et des recherches médicales menées sous l’égide de l’Agence.
L’un des points saillants de ce comité réside dans son indépendance totale. Il dispose d’une liberté complète pour émettre ses avis, recommandations et décisions sur toute question à caractère éthique ou professionnel liée aux activités de l’Agence. Cette autonomie constitue un gage de neutralité et de transparence, et permet à ses membres de s’exprimer sans aucune pression institutionnelle ou hiérarchique.
Par ses réflexions et ses recommandations, le Comité d’éthique et de déontologie s’inscrit comme un pilier central du fonctionnement de l’Agence.
Ses travaux visent à consolider un cadre institutionnel robuste fondé sur des valeurs universelles et indispensables : la probité, la responsabilité, la transparence et l’impartialité.
À travers cette démarche, l’Agence nationale de sécurité sanitaire entend envoyer un message clair : celui de placer l’éthique et la déontologie au cœur de son action, dans un contexte marqué par des défis sanitaires complexes et des attentes sociales fortes. L’installation de ce comité représente bien plus qu’une formalité administrative.
Elle constitue une avancée majeure pour la gouvernance sanitaire en Algérie, renforçant la confiance des citoyens, des chercheurs et des partenaires internationaux dans les mécanismes de contrôle et de régulation mis en place.
Elle traduit aussi une volonté politique affirmée d’aligner le pays sur les standards internationaux en matière de santé publique et de recherche biomédicale.
Avec ce pas décisif, l’Agence nationale de sécurité sanitaire confirme son rôle de garant d’un système de santé rigoureux, où la science et l’éthique marchent de pair, au service de la société et de l’intérêt général.
