Ouverture de la nouvelle année judiciaire dans les Cours de justice de l’Est du pays

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Les Cours de justice de l’Est du pays ont abrité, jeudi, les cérémonies officielles d’ouverture de la nouvelle année judiciaire, au cours desquelles la modernisation du secteur de la justice, notamment à travers le passage au numérique, la mise à niveau des méthodes de gestion judiciaire et administrative et le développement des services judiciaires à distance ont été mis en avant.

A Constantine, la cérémonie d’ouverture de la nouvelle année judiciaire s’est déroulée en présence du ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, en visite de travail et d’inspection dans cette wilaya, ainsi que des autorités locales civiles, militaires et judiciaires.

Le président de la Cour, Abdelhamid Benmoussa, a souligné, à cette occasion, qu’entre le 15 septembre 2023 et le 15 septembre 2024, pas moins de 30.318 affaires pénales (sur 37.000) et 16.000 affaires civiles (sur 18.000) ont été traitées au niveau des tribunaux de Constantine, d’El Khroub et de Zighoud Youcef.

M. Benmoussa a mis l’accent, dans son allocution, sur « la nécessité de mettre en œuvre les directives du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, relatives au secteur de la justice ».

A Skikda, la présidente de la Cour, Samia Tir, a indiqué qu’au cours de l’année judiciaire 2023-2024, pas moins de 11.427 affaires pénales (78%) et 2.880 affaires civiles (80%) ont été traitées et jugées, tandis que le nombre d’affaires pénales jugées est de 164, soit 89 % de l’ensemble des affaires pendantes.

A Oum El Bouaghi, le président de la Cour, Lakhdar Sellam, a présenté des chiffres reflétant les efforts du secteur de la justice au niveau local, où, selon lui, 162 affaires ont été enregistrées au Tribunal pénal de première instance, dont 130 ont été jugées, en plus de 224 affaires enregistrées à la Cour d’appel, dont 194 ont été jugées.

Selon M. Sellam, 9.011 affaires pénales sur 11.634 affaires enregistrées ont été jugées, et 1694 affaires civiles sur 2.349 affaires enregistrées ont également été jugées.

Dans la wilaya de Guelma, le procureur général près la Cour, Larbi Akrout, a exposé le bilan des activités de la Cour durant l’année écoulée, tandis que le président de cette même Cour, Mahmoud Azioun, a souligné les efforts déployés par les plus hautes autorités du pays en faveur du secteur de la justice et pour le renforcement des piliers de l’autorité judiciaire, ce qui permis, a-t-il dit, d’obtenir des résultats significatifs dans la lutte contre les différentes formes de criminalité.

Au siège de la Cour d’Annaba, les acquis du secteur de la justice et son rôle dans la sauvegarde des droits fondamentaux des citoyens, ainsi que les réformes engagées dans l’optique de construire un système juridique en phase avec l’ensemble des évolutions observées, ont été rappelés à l’occasion de l’ouverture de l’année judiciaire par le président de la Cour, Slimane Hamoudi, qui avait auparavant passé en revue le bilan des activités judiciaires durant l’année écoulée.

A Sétif, le président de la Cour, Kamel Hadj Mihoub Sidi Moussa, a insisté, dans une allocution prononcée en présence des autorités locales civiles et militaires, sur la réunion de toutes les conditions pour des jugements équitables, et sur la poursuite de la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes, en œuvrant sans cesse à l’élévation du niveau de formation des magistrats.

Dans la wilaya de Mila, le président de la Cour, Amara Djafi, a mis en avant « l’importance accordée par le Président de la République à l’autorité judiciaire, et son souci de lui conférer le statut qu’elle mérite », rappelant le rôle du pouvoir judiciaire dans la protection des fondements du droit et dans la lutte contre les différents phénomènes sociaux qui menacent la société.

A El Tarf, enfin, le président de la Cour, Mohcène Chakhab, a dressé le bilan de l’année judiciaire écoulée, notant que les efforts déployés et les résultats obtenus sont « le fruit de l’intérêt des plus hautes autorités du pays pour le secteur de la justice » et du « renforcement des fondements du pouvoir judiciaire ».

Ouverture de la nouvelle année judiciaire à l’Ouest du pays

Les cérémonies marquant l’ouverture de la nouvelle année judiciaire 2024-2025 ont eu lieu, jeudi dans les Cours de justice des wilayas de l’Ouest du pays, en présence des autorités civiles, militaires et judiciaires locales.

A Aïn Temouchent, le président de la Cour de justice, Mohamed Sabiate, a salué l’attention particulière accordée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, au secteur de la justice et à son rôle essentiel dans l’édification sociale.

Il a souligné les dispositions de la Constitution de 2020, qui consacrent l’indépendance de la justice, le principe de séparation des pouvoirs et les fondements de l’Etat de droit. De son côté, le Procureur général auprès de la même Cour, Abdelkader Elekradar, a indiqué que l’année judiciaire précédente a été marquée par une intense activité, signalant que 18.464 affaires pénales ont été jugées, 4.598 jugements civils ont été rendus, 6.210 appels en matière pénale et 949 en matière civile ont été traités au niveau de la cour d’appel, durant cette période.

En outre, 31 affaires ont été jugées par le tribunal criminel de première instance et 56 autres par le tr ibunal criminel d’appel, a-t-il ajouté. A Tiaret, le président de la Cour, Tayeb Boubekri, a évoqué les avancées réalisées par la justice algérienne dans le cadre de la Constitution de 2020, affirmant que « le renforcement de l’indépendance de la justice constitue la pierre angulaire de la réforme judiciaire dans le programme du président de la République, Abdelmadjid Tebboune » , signalant que depuis l’installation du Conseil supérieur de la magistrature, le gouvernement a œuvré à consolider le système judiciaire et son adaptation avec les dispositions de la Constitution.

M. Boubekri a également exposé les activités de la Cour de justice de Tiaret, qui a enregistré 2.728 affaires civiles, dont 2.129 ont été traitées, ainsi que 13.344 affaires pénales, avec 9.960 affaires jugées.

Sur 155 affaires inscrites au tribunal criminel de première instance, 152 ont été traitées, tandis que 216 affaires sont en cours au tribunal criminel d’appel, dont 170 ont été jugées, a-t-il indiqué.

A Mascara, le président de la Cour, Antar Menaouer, a déclaré que 63.765 affaires ont été traitées entre mi-septembre 2023 et le 21 novembre 2024, couvrant les juridictions civile et pénale, les chambres d’accusation, ainsi que les tribunaux criminels de première instance et d’appel. Il a également mentionné un programme de formation spécifique pour les juges, en collaboration avec l’Université « Mustapha Stambouli » de Mascara.

Le Procureur général du même tribunal, Mohamed El Amine Bechlaghem, a souligné que la modernisation et la numérisation du secteur de la Justice a fortement contribué à l’amélioration des services aux justiciables.

A Nâama, le Procureur général, Sidhoum Omar, a rapporté que, durant l’année judiciaire écoulée, les trois tribunaux et la Cour ont rendu des jugements relatifs à 2.583 affaires civiles et 14.156 affaires pénales, dont 285 criminelles jugées, précisant que la majorité des affaires criminelles étaient liées au trafic de drogue, mettant en avant les efforts des services de sécurité et leur coordination pour lutter efficacement contre le trafic de kif et de psychotropes.

Enfin, à Tissemsilt, le procureur général adjoint, Alioua Abderrahmane, a révélé la saisie de 222,8 kg de drogues et de 25.723 comprimés psychotropes, depuis le début de l’année 2024 à ce jour, ainsi que l’enregistrement de 6.671 affaires criminelles.

Il a, d’autre part, indiqué que 537 détenus poursuivent leurs études en prison, 80 participent à des cours d’alphabétisation et 807 suivent une formation professionnelle. Les cours de justice d’Oran, Tlemcen, El Bayadh et Mostaganem ont également célébré l’ouverture de la nouvelle année judiciaire.

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