Le bilan de l’agression génocidaire menée par les forces d’occupation sioniste contre la bande de Ghaza depuis le 7 octobre 2023, s’est alourdi à 65.062 martyrs et 165.697 blessés, ont indiqué mercredi les autorités sanitaires palestiniennes.
Selon la même source, les corps de 98 martyrs et 385 blessés ont été acheminés vers les hôpitaux de Ghaza au cours des dernières 24 heures. Les autorités sanitaires ont ajouté que 12.511 Palestiniens sont tombés en martyrs et 53.656 autres ont été blessés depuis le 18 mars dernier, date de la reprise de l’agression sioniste, notant que les corps de nombreuses victimes se trouvent encore sous les décombres. Elles ont également souligné que le bilan des attaques de l’armée sioniste visant les Palestiniens qui attendaient l’aide humanitaire à Ghaza s’élève à 7 martyrs et 87 blessés durant les dernières 24 heures, tandis que le bilan global est de 2.504 martyrs et 18.381 blessés.
Ghaza : 26.000 enfants ont besoin d’un traitement contre la malnutrition aiguë
Environ 26.000 enfants ont besoin d’un traitement contre la malnutrition aiguë dans la bande de Ghaza où l’armée d’occupation sioniste a lancé mardi une nouvelle offensive terrestre majeure, a alerté mardi le Fonds de l’ONU pour l’enfance (Unicef).
« Le déplacement forcé et massif de familles de la ville de Ghaza est une menace mortelle pour les plus vulnérables », a déclaré depuis al-Mawassi (sud de Ghaza), une porte-parole du Fonds onusien, Tess Ingram. S’exprimant lors d’un point de presse de l’ONU à Genève, elle a averti que la malnutrition infantile s’aggravait.
« On estime que 26.000 enfants de la bande de Ghaza ont actuellement besoin d’un traitement contre la malnutrition aiguë, dont plus de 10.000 dans la seule ville de Ghaza », a-t-elle détaillé.
Elle a expliqué qu’en août, plus d’un enfant sur huit examiné dans la bande de Ghaza souffrait de malnutrition aiguë, « le niveau le plus élevé jamais enregistré ». A Ghaza-ville, ce chiffre était d’un sur cinq.
Des centres de nutrition à Ghaza-ville « ont été contraints de fermer cette semaine en raison des ordres d’évacuation et de l’escalade militaire », a dénoncé Mme Ingram.
« Il est inhumain de s’attendre à ce que près d’un demi-million d’enfants, meurtris et traumatisés par plus de 700 jours de conflit incessant, fuient d’une vision d’enfer à une autre », a déploré la porte-parole de l’Unicef.
