Ce lundi dernier, la capitale qatarie a accueilli le sommet arabo-islamique d’urgence, un rendez-vous historique placé sous le signe de la solidarité et de la fermeté.
L’Algérie, représentée par le ministre des Affaires étrangères Ahmed Attaf, porteur d’un message du président Abdelmadjid Tebboune, a activement pris part aux travaux de cette rencontre où se sont retrouvés dirigeants et diplomates de la Ligue arabe et de l’Organisation de la coopération islamique (OCI). Ce sommet, convoqué après l’agression sioniste du 9 septembre contre le Qatar, revêt une portée particulière. Le Qatar, qui s’est imposé depuis deux ans comme médiateur essentiel dans la recherche d’un cessez-le-feu à Ghaza, a été directement ciblé, ce qui a suscité une vague d’indignation et un sursaut de solidarité dans le monde arabe et musulman. Les débats ont permis d’examiner en profondeur les répercussions de l’agression, mais aussi d’élaborer une réponse collective. Les États participants ont unanimement dénoncé la violence aveugle et réaffirmé leur rejet du terrorisme d’État pratiqué par l’entité sioniste. Un projet de déclaration condamnant l’attaque et appelant à une mobilisation internationale pour protéger les populations civiles a été mis sur la table. Le sommet de Doha ne se limite pas à une simple réaction à l’actualité : il s’inscrit dans une démarche plus vaste visant à réaffirmer l’unité du monde arabo-islamique face aux menaces et à replacer la cause palestinienne au centre de l’agenda international.
La réunion ministérielle préparatoire tenue la veille a jeté les bases d’un consensus fort, et la rencontre des chefs d’État et de gouvernement a donné une résonance encore plus grande à ce front commun.
Ce moment diplomatique illustre la capacité des nations arabes et islamiques à se rassembler dans les moments critiques, à parler d’une seule voix et à œuvrer pour une paix juste, condition sine qua non de la stabilité au Moyen-Orient.
A.M
